Par RAMDANE BOURAHLA
C’est le grand jour pour la banque du crédit populaire d’Algérie (CPA). En effet, c’est ce mardi 30 janvier 2024, que cette banque fera son entrée officielle en Bourse, devant par la même occasion, la première banque publique à céder son capital.
Ainsi, avec cette capitalisation en bourse, le CPA parachève un processus de privatisation enclenché depuis le mois de mai 2023. Cette ouverture du capital, devrait être un catalyseur pour l’investissement et le marché du travail.
Pour ce faire, cette institution bancaire, a concocté un vaste plan de communication autour de cet événement, mettant en exergue sa notoriété et la crédibilité dont elle jouit, ainsi que sa solidité et sa rentabilité financière pouvant garantir aux potentiels acheteurs de ses titres la possibilité d’accéder à un placement sûr et avantageux.
60 millions d’actions en vente
Dans le détail et selon le dernier document de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob), cette opération de cession d’actions, va concerner 60 millions d’actions, sur un total de 200 millions, soit 30% du capital comme l’a précédemment annoncé le chef de l’Etat, ainsi que le prix de l’action, a été établi à 2300 DA par action.
Pour ce qui est de l’opération en elle-même, la Cosob avait précisé que les organismes suivants : CPA, BADR, BDL, BEA, BNA, CNEP Banque, Société Générale Algérie et Telle Markets, sont chargés de superviser ou être des intermédiaires de la vente des actifs du CPA.
Un bilan financier en constante progression
À titre indicatif, le total bilan du CPA, a progressé continuellement passant de 1922 milliards de dinars à la fin 2017 à 3367 milliards de dinars à la fin 2022, soit une progression de 75,18%, ce qui en fait l’une des valeurs sûres du marché financier national.
Enfin et lors d’un Conseil des ministres qui s’est tenu le 27 novembre dernier, le président de la République avait estimé que « l’ouverture du capital des deux banques (CPA et BDL, ndlr) doit stimuler l’investissement et le marché de l’emploi, ces deux établissements devant s’ériger en modèles pour les institutions financières en matière de prestations de qualité supérieure et d’efficacité ».
R.B