Par RAMDANE BOURAHLA
Le puissant lobby de la » Communauté organisée », n’épargne personne et celui qui est soupçonné ne serait-ce que d’avoir des pensées antisémites, le paie très cher.
C’est la triste mésaventure qui secoue la désormais ex directrice de la prestigieuse université américaine de Harvard, Mme Claudine Gay.
Cette dernière, vient en effet, via un communiqué publié ce mardi 2 janvier 2024, d’annoncer sa démission de la présidence de Harvard. La cause ? Cette dame, a été accusée de ne pas avoir » suffisamment » condamné de supposés propos antisémites qui auraient circulé dans les universités d’outre-atlantique.
Une » animosité raciale » dénoncée
Ainsi, dans sa lettre de démission publiée ce mardi sur le site de ladite université, Mme Guy déplore en préambule un » acharnement médiatique » et une » animosité raciale » de la part du lobby sioniste fortement implanté aux États-Unis, tout en assurant avoir reçu des » menaces » venant de ces mêmes lobbies.
Par conséquent et devant une telle cabale orchestrée à son encontre, Claudine Gay, a estimé dans sa lettre qu’il est » dans l’intérêt de Harvard que je démissionne afin que notre communauté puisse traverser cette période de défis extraordinaires en se concentrant sur l’institution plutôt que sur un individu en particulier », s’est-elle résolue.
Une audition » piégée »
Claudine Gay, était soumise à un torrent de critiques décembre dernier, où elle a été auditionnée au Congrès américain.
Ainsi, lors de cette fameuse audition, un élue républicaine, réputée proche de la » Communauté organisée », lui avait demandé sans détour si « appeler au génocide des juifs violait le règlement sur le harcèlement à Harvard, oui ou non? »,
Claudine Gay, avait alors répondu « cela peut, en fonction du contexte », avant d’ajouter « si c’est dirigé contre une personne ». Il n’en fallait pas plus pour que cette dame, soit taxée d’antisémitisme et jeté en pâture aux médias.
R.B