Dans un monde où les équilibres énergétiques sont constamment bouleversés par des tensions géopolitiques et des crises successives, l’Algérie se distingue comme un acteur gazier fiable et stratégique.
Sa relation avec l’Espagne illustre parfaitement cette capacité à tenir ses engagements, offrant un modèle de coopération énergétique robuste et prévisible dans un environnement international hautement volatil.
En effet, les dernières données d’Enagás mettent en évidence la position dominante de l’Algérie sur le marché espagnol du gaz naturel. En novembre, l’Algérie a fourni près de 46 % des importations de gaz de l’Espagne, devançant des acteurs majeurs tels que la Russie (21,5 %) et les États-Unis (10,9 %).
Concrètement, l’Algérie a expédié en novembre dernier un total de 13.694 gigawattheures (GWh) à l’Espagne, dont 9971 GWh via le gazoduc Medgaz et 3723 GWh sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL).
Sur l’ensemble de l’année, la même source révèle que l’Algérie reste le fournisseur principal de gaz naturel pour l’Espagne, avec une part de 38,7 %, loin devant la Russie (21,3 %) et les États-Unis (17,2 %). Bien que la Russie ait intensifié ses livraisons en novembre, atteignant 6404 GWh (soit 21,5 % des importations espagnoles), elle demeure largement distancée par l’Algérie. Les États-Unis, quant à eux, occupent la troisième position avec 3 240 GWh, représentant 10,9 % du total, suivis par le Nigeria qui a fourni 2 088 GWh, soit 7 %.