Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies ( ONU), Antanio Guterres, a eu un sursaut d’orgueil et de lucidité, lors de la réunion du Conseil de sécurité qui s’est déroulée, hier mardi 24 octobre à New York.
En effet et s’exprimant sur les « origines » de la révolution palestinienne du 7 octobre dernier, s’est rendu à l’évidence en déclarant «il est important de reconnaître également que les attaques du Hamas ne proviennent pas du néant », autrement dit et en langage moins diplomatique : c’est une riposte à près de 60 ans de colonisation arbitraire.
Ainsi et visiblement sous une terrible pression de la part de l’entité sioniste et de ses puissants alliés, qui sont les États Unis, la Grande Bretagne et la France, Guterres s’est relativement « lâché » en assénant des vérités aussi irréfutables qu’incontestables.
« le peuple palestinien a été soumis à 56 ans d’occupation étouffante. Ils ont vu leurs terres progressivement dévorées par les colonies et en proie à la violence ; leur économie était étouffée ; leurs habitants ont été déplacés ; et leurs maisons démolies. Leurs espoirs d’une solution politique à leur sort se sont évanouis », a denoncé le diplomate portugais.
Face à ces vérités, le représentant de l’entité sioniste auprès de l’ONU, Eli Cohen, n’a rien trouvé à redire sauf les éternelles jérémiades dont l’entité qu’il représente s’est rendue célèbre. « Dans quel monde vivez-vous », a-t-il rétorqué.
Un monde où l’entité sioniste bafoue les règles les plus élémentaires du droit international , sans qu’elle ne soit inquiétée.
R.B
