Le ministère de l’Agriculture ne sait plus comment s’y prendre pour limiter la hausse des prix de la viande blanches et œufs sur le marché.
Toutes les mesures prises depuis juillet dernier, se sont avérées vaines et les prix du poulet et œufs, atteignent désormais des sommets.
Ainsi et face à cette hausse injustifiée des prix de la viande blanche au cours des dernières semaines, le département de Mohamed Abdelhafid Henni, a convoqué « en urgence », le dimanche 19 novembre 2023, tous les intervenants de ce secteur au siège du ministère, indique ce lundi 20 novembre un communiqué dudit ministère.
À cette réunion d’urgence, ont assisté les responsables de l’Office national l’Alimentation pour bétail(ONAB), ceux de la Société algérienne de Régulation des produits agricoles (SARPA), l’Établissement public économique de réfrigération (FRIGOMEDIT), les représentants de la Fédération Nationale des éleveurs de volailles affiliée à l’Union Nationale des producteurs algériens (UNPA), ainsi que les éleveurs spécialisés, en présence d’un représentant du ministère du Commerce.
Des mesures d’urgence prises
Après avoir établi un constat sans appel sur la situation critique du secteur, les diverses parties présentes, ont annoncé une série de mesures, visant en principe à atténuer quelque peu cette inflation galopante.
Ainsi, il a été décidé avec effet » immédiat » de diligenter des enquêtes par les autorités vétérinaires ; l’accélération de la fourniture d’intrants (aliments pour volailles) aux petits éleveurs en échange de la seule autorisation sanitaire délivrée par les autorités vétérinaires de la wilaya, la communication des prix (minimums au niveau du marché national) des aliments commercialisés par l’ONAB, considérés comme constants tout au long de l’année ; l’instauration du prix unitaire des poussins à chair d’un jour, fixé à 120 DZD par unité ; l’augmentation des capacités de production en approvisionnant le marché avec la production locale et importée, la réduction des délais d’approvisionnement du marché en viande blanche importée et enfin entamer des consultations avec les représentants de la Fédération nationale des éleveurs de volailles en vue d’une convention de branche.
R.B
