L’entrée en production des nouveaux gisements de pétrole et de gaz, annoncé en juillet dernier, ont » boosté » les exportations primaires de l’Algérie en hydrocarbures, a révélé ce mardi 9 janvier à nos confrères de l’agence officielle, le directeur général de la Prospective au ministère de l’Energie.
En effet et selon Miloud Medjelled, ledit directeur en l’occurrence, la production primaire d’hydrocarbures du pays, s’est élevée jusqu’au 31 décembre 2023, à 194 millions de tonnes équivalents pétrole (MTEP), soit une hausse de 3,5% des exportations énergétique comparativement à l’exercice écoulé.
Le gaz naturel en pôle position
« Le gaz naturel, représente en moyenne deux tiers de cette production, passant de 127 milliards m3 en 2019 à plus de 136 milliards m3 à fin 2023, soit une hausse annuelle moyenne de 2% sur la période, à la faveur de la mise en production de nouveaux gisements », expliquera le directeur général de la Prospective au ministère de l’Energie.
Ainsi, la même source précise que le gaz naturel représente plus de 50% des volumes exportés, tout en soutenant que les perspectives à moyen terme, sont favorables, M.Medjelled, prévoit une » une hausse moyenne » de la production primaire des hydrocarbures, laquelle devrait s’établir à 207 MTEP en 2028.
Des perspectives prometteuses soulignées
Pour ce responsable, cette hausse de la production trouve son origine dans la mise en service de nouveaux gisements sur la période 2024-2028 d’un apport additionnel de 16,3 milliards de m3, ainsi que le boosting de Hassi R’Mel et le développement de Touat qui permettront le maintien d’un plateau de production global de plus de 130 milliards de m3 par an sur la période.
Selon le même responsable, l’augmentation de la production résulte essentiellement par l’apport des nouveaux projets qui viennent compenser la baisse des profils des gisements en exploitation. « Les nouveaux apports sur la période 2024-2028 sont évalués à près de 22,5 MTEP », soutient-il.
R.B
