Le groupe industriel Engrais et produits phytosanitaires (Asmidal), vient de réagir quant à l’arbitrage rendu en sa défaveur par la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale (CCI) de Paris et compte introduire un recours. « (Le groupe Asmidal) analyse aujourd’hui les termes et les fondements de cette sentence et, se réserve la possibilité de toute action et recours aux fins du plein respect de ses droits dans le cadre de son litige avec GRUPO VILLAR MIR », est-il indiqué dans son communiqué rendu public ce vendredi. Le groupe Asmidal, lequel est une filiale de l’entreprise nationale des hydrocarbures ( Sonatrach), est en litige avec le espagnol Villar Mir, dans une affaire de vente de parts du groupe de production d’ammoniac et engrais : Fertial. Dans son communiqué, le groupe Asmidal précise tout d’abord que le litige ne concerne en rien le groupe Sonatrach, comme il a été rapporté dans certains médias. « Dans le cadre d’un litige entre les sociétés Asmidal et Grupo Villar Mir, relatif à la société Fertial et pour des faits intervenus en 2018 et 2019, une procédure arbitrale a été engagée contre Asmidal », indique le groupe. Par la suite, Asmidal, « se félicite » du fait que que le tribunal arbitral ait rejeté nombre des réclamations formulées par Grupo Villar Mir à son encontre, toutefois, cette filiale de Sonatrach, « regrette » que ce rejet soit partiel. Visiblement, cette affaire qui prend ses origines en 2018, n’est pas encore classée, loin de là. Pour rappel, en 2018, le groupe ETRHB, avait entrepris la périlleuse transaction commerciale de vendre ses parts détenues dans l’entreprise Fertial, mais l’Etat algérien, avait fait valoir son droit de préemption. L’année d’après, le groupe espagnol s’était désengagé de ladite entreprise en vendant la totalité de ses actions (49%). S’en est suivi deux années de bloquage, où les deux parties campaient sur leurs positions. En 2021, Miriam Vi, avait décidé de mettre l’affaire en arbitre devant la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale, pour réclamer le paiement de 129 millions d’euros, équivalent à son désengagement des 49%.
R.B