L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit une « importante pénurie de l’offre » de pétrole au 4e trimestre 2023.
En effet après l’annonce en début de septembre de la prolongation des coupes dans les productions et les exportations russes et saoudiennes, les cours du pétrole ne cessent de grimper et cela risque de s’accentuer en 2024, selon la banque britannique Barcleys, qui prévoit un baril à 107 dollars au 1er trimestre de l’année prochaine.
« À partir de septembre, la diminution de la production de l’OPEP+, menée par l’Arabie saoudite, entraînera un déficit d’approvisionnement important jusqu’au quatrième trimestre », indique l’AIE.
Ainsi, dès août, l’AIE avait prévenu un nouveau record de la demande mondiale de pétrole, avec une augmentation de 2,2 millions de barils par jour.
« Les réductions de production des membres de l’OPEP+ de plus de 2,5 mb/jMBJ (Abréviation de Million(s) de Barils de pétrole brut par Jour sachant qu’un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américain, NDLR) . Depuis début 2023 ont jusqu’à présent été compensées par une offre plus élevée de la part des producteurs extérieurs à l’alliance », précise encore ladite agence.
Cette dernière, pense que malgré la forte demande mondiale sur le pétrole, elle finira par se stabiliser après 2035.
« Les projections anticipées de l’AIE mettent en évidence le succès de la législation favorable aux énergies renouvelables », a indiqué mardi une note les experts de la banque RBC.
À l’évidence, les énergie renouvelables peuvent redéfinir l’équilibre entre offres et demandes à court et moyen terme.
M.M