Faces aux atrocités commises par l’armée coloniale de l’entité sioniste sur les civils à Gaza, notamment des femmes et des enfants, certains pays de l’Amérique Latine, se rebiffent contre ce génocide cautionné par les États Unis et la majorité des dirigeants des pays arabes.
En effet, après la Bolivie qui a décidé mardi soir de rompre ses liens diplomatiques avec l’entité sioniste en signe de protestation contre les innombrables exactions d’Israël, d’autres pays du continent sud américain, ont fait part de leur indignation, et ce, de manière officielle et effective.
Ainsi, ce mercredi 1er novembre, le Chili a convoqué son ambassadeur à Tel-Aviv pour protester contre cette « offensive militaire israélienne », a indiqué le ministère des affaires étrangères chilien.
Le MAE chilien, via un communiqué publié et répercuté par l’agence AFP, a fait savoir que son représentant diplomatique, a été rappelé, dans le but de protester et s’indigner contre « les inacceptables violations du droit humanitaire d’Israël dans la bande de Ghaza », est-il mentionné.
La diplomatie chilienne, souligne également qu’elle « condamne avec énergie et observe avec une grande préoccupation » les opérations de l’entité sioniste, tout en dénonçant un « châtiment collectif pour la population civile palestinienne à Ghaza ».
Autre pays de l’Amerique Latine qui a pris une position politique et diplomatique contre l’occupant israélien, est la Colombie.
En effet, cette nation a rappellé son ambassadeur en Israël, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi le président colombien, Gustavo Petro, dans un message publié sur le réseau social X (ex-Twitter).
« J’ai décidé de rappeler notre ambassadeur en Israël. Si Israël n’arrête pas le massacre du peuple palestinien, nous ne pouvons pas rester là-bas », a-t-il écrit.
Pour rappel et au lendemain de l’agression sioniste sur la population de Gaza, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, avait accusé Israël d’avoir commis un « génocide » contre les Palestiniens en bombardant anarchiquement des bâtiments civils dans la Bande de Gaza.
Il avait également noté qu’Israël avait déjà commis de nombreux « massacres » dans la Bande de Gaza.
Contrairement à la plupart des dirigeants arabes, à l’instar du Makhzen marocain, les Émirats arabes unis, ou encore l’Arabie Saoudite, qui au mieux ont observé un silence des plus complices, ou au pire, cautionné et justifié l’agression israélienne, comme le Makhzen marocain, les dirigeants sud-américains, démontrent qu’ils sont les dignes héritiers de Simon Bolivar, José Martí ou encore Ernesto Che Guevara.
RAMDANE BOURAHLA