L’Association nationale des pharmaciens algériens (ANPHA) a lancé ce dimanche 5 novembre, un appel à tous les acteurs de la société civile algérienne, arabe et internationale soutenant les causes justes, les appelant à des efforts conjoints pour activer des mécanismes de soutien à la cause palestinienne et renforcer les efforts de secours internationaux.
Ainsi et dans un communiqué, l’ANPHA a exhorté, « l’ensemble des pharmaciens et acteurs du secteur pharmaceutique à la mobilisation afin de fournir une assistance médicale, des médicaments et toutes formes de soutien financier nécessaire aux entités légalement autorisées activant sur terrain » pour aider la bande de Gaza, cette derniére été théâtre d’une agression brutale depuis le 7 octobre, est soumis à un « siège total » de la part de l’entité sioniste depuis le 9 octobre.
Dans le même sillage, cette association a également exhorté les agences internationales de santé, à leur tête l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ainsi que les organisations sanitaires et humanitaires gouvernementales et non gouvernementales, à « assumer leur responsabilité historique et à faire pression sur leurs gouvernements pour qu’ils protègent le caractère sacré des hôpitaux, à mettre fin immédiatement à ce génocide et à éviter l’effondrement du système sanitaire » et « assurer les soins nécessaires aux blessés palestiniens est le minimum des droits », a-t-on insisté, de même que « l’hospitalisation et le traitement dans des hôpitaux sûrs par un personnel médical protégés par des équipes de secours locales et internationales ».
L’ANPHA a ajouté qu’ « en tant que professionnels de santé, notre conscience professionnelle et humanitaire nous impose de condamner et de dénoncer haut et fort les violations comises par l’entité sioniste contre Ghaza et la Cisjordanie occupée qui violent toutes les lois et conventions internationales ».
Les rédacteurs de cet appel en faveur de la cause palestinienne et des droits légitimes de son peuple, se joignent à la volonté du peuple palestinien à « libérer leurs terres, à se réapproprier leurs biens et à se défendre contre toute forme d’agression, ainsi que de jouir de leurs droits à l’accès aux soins, qui sont considérés comme des droits internationaux fondamentaux ».
Ils soulignant également qu’à travers les époques et guerres de l’histoire de l’humanité, « les hôpitaux, les structures de santé et le personnel soignant ont toujours été à l’abri de tout bombardement ou exposition à une quelconque forme de violence. Aujourd’hui, le monde, en particulier la communauté médicale, est témoin de violations des droits de l’homme, d’innombrables crimes de guerre. Des tonnes de bombes ont délibérément ciblées des hôpitaux et des ambulances. Les reserves d’eau, l’électricité et le gaz ont été coupés, tout comme l’approvisionnement en carburant, nécessaire au fonctionnement des générateurs d’électricité ».
L’ANPHA a précisé que cette situation a entraîné « la mort de milliers de martyrs et à l’imposition d’un siège sans précédent à d’autres hôpitaux. Empêcher l’arrivée de médicaments, de fournitures médicales et d’autres fournitures, nécessaires au fonctionnement des hôpitaux, est un autre crime qu’on ajoute à la liste des massacres punissables par le droit international » que commet l’entité sioniste.
Chiraz Kherri