Amine Gouiri et l’OM ont frôlé l’exploit face au Real Madrid, dans un match marqué par l’arbitrage controversé et une fin frustrante.
De retour en Ligue des Champions après deux années d’absence, l’Olympique de Marseille a frôlé la soirée parfaite face au Real Madrid (2-1).
Ainsi, dans un Santiago Bernabeu chauffé à blanc, les Phocéens ont longtemps tenu tête au mastodonte européen, portés par un Geronimo Rulli héroïque. L’Argentin a enchaîné les arrêts spectaculaires, retardant l’inévitable face à une armada madrilène dominatrice.
L’OM a failli créer la surprise !
En effet et à la surprise générale, c’est même l’OM qui a ouvert le score par Timothy Weah à la 22e minute, climatisant l’enceinte madrilène. Mais ce rêve éveillé a rapidement pris fin : Kylian Mbappé a égalisé sur penalty, avant d’offrir la victoire aux siens en seconde période sur une nouvelle décision arbitrale jugée très sévère contre Facundo Medina.
Malgré l’expulsion de Carvajal et une supériorité numérique durant le dernier quart d’heure, les Marseillais n’ont pas su capitaliser. Pierre-Emerick Aubameyang et Greenwood ont manqué de lucidité face au but, laissant filer un exploit historique qui leur tendait les bras.
Gouiri et l’OM entre frustration et fierté
Entré à la 77e minute, Amine Gouiri, l’international algérien, a participé à la fin de match électrique, mais n’a pu inverser le cours d’une rencontre déjà marquée par l’arbitrage controversé. Sa présence a néanmoins apporté de la profondeur et du mouvement dans un bloc marseillais fatigué. Pour Roberto De Zerbi, la frustration est immense : « Après l’expulsion, nous devions prendre plus de risques. Nous avons manqué de courage », a regretté l’entraîneur italien, tout en louant la prestation globale de ses joueurs.
Au-delà du score, ce déplacement laisse des enseignements précieux. L’OM a montré une solidarité et une discipline rarement vues face à une équipe de ce calibre. Les recrues, encore en phase d’intégration, ont affiché un potentiel intéressant, et l’état d’esprit combatif pourrait être un levier majeur pour la suite de la campagne. Côté arbitrage, la presse européenne n’a pas manqué de souligner la sévérité du second penalty. L’ancien arbitre Mateu Lahoz a même jugé la décision « très dure », rejoignant l’analyse de nombreux observateurs espagnols et anglais.
Si la défaite est amère, Marseille peut repartir avec la tête haute. Le Real Madrid, bien que victorieux, a semblé vulnérable par instants. Et pour Amine Gouiri, retrouver la Ligue des Champions dans une telle affiche reste un signal fort : l’OM possède des ressources offensives qui, bien exploitées, pourraient encore bousculer l’ordre établi.