La présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Mme Salima Mesrati, a appelé à partir de la wilaya de Bouira, à « l’implication » de la société civile, afin de combattre efficacement le fléau de la corruption en Algérie.
Ainsi et assistant ce mercredi 12 novembre 2025, à la clôture de la session de formation au profit formateurs du réseau algérien pour la transparence «Narakoum», Mme Mesrati, a mis en exergue le « rôle essentiel et déterminant » de la société civile dans la lutte que mène l’État contre la corruption et la promotion de la transparence dans la gestion des affaires publiques.
«La lutte contre la corruption est l’affaire de tous»
En effet, dans son allocution d’ouverture, Salima Mesrati a salué les avancées concrètes enregistrées par l’Algérie dans le domaine de la transparence et de la prévention de la corruption.
Ensuite, elle a indiqué le réseau « Narkoum) tire sa légitimité d’abord de la constitution algérienne qui prescrit d’élargir sa composante, en incitant la société civile, à s’impliquer davantage dans la lutte contre la corruption et la transparence aussi bien dans le secteur public que privé » ajoutant que « celle-ci est en conformité à l’engagement de l’Algérie, à la convention des Nations Unies. «La lutte contre la corruption est l’affaire de tous», a-t-elle lancé.
Pour Mme Mesrati, la création du réseau algérien pour la transparence Narkoum, répond à cette exigence, en offrant un cadre de formation et d’accompagnement destiné à doter les acteurs associatifs des connaissances et compétences nécessaires pour soutenir les réformes et renforcer la surveillance communautaire.
Une « une préoccupation essentielle » de l’État
De son coté, la wali de Bouira, Mme Houria Aggoune, a assuré que la corruption est un phénomène anti-démocratique, une obstruction majeure au développement économique. Ce fléau, a-t-elle mis en surbrillance, «occasionne souvent une perte de confiance de la société vis-à-vis des institutions publiques». Et d’ajouter : «La lutte contre la corruption est une préoccupation essentielle des pouvoirs publics qui ont engagé d’importantes réformes institutionnelles et juridiques afin de conforter les principes de l’Etat de droit et atteindre les niveaux d’intégrité et de transparence dans la gestion des affaires publiques».
Enfin, cette session, qui s’étalera sur deux jours, marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre d’une approche participative en matière de prévention et de lutte contre la corruption.
