Par RAMDANE BOURAHLA
La chute brutale et continue des prix du gaz sur les marchés internationaux, donne des sueurs froides aux pays producteurs, dont l’Algérie.
Ainsi, mardi dernier, les cours du gaz avaient « plongé » pour atteindre leur plus bas niveau depuis mars 2023.
Cette baisse, est motivée par le fait que les pays européens, l’un des plus gros consommateurs de la planète, ont anticipé la pression de la saison hivernale et avaient fait le plein en août dernier.
Dans le but de renverser cette tendance baissière, le Forum des Pays Exportateurs de Gaz (FPEG ou GECF en anglais), dont la prochaine session est prévue à Alger en février prochain, planchent déjà sur des mécanismes à même de remonter la courbe.
C’est en substance ce qu’a déclaré le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, lors d’un entretien accordé au site spécialisé, asharq.com.
Le sommet de tous les espoirs
En effet, pour M. Arkab, les principaux pays producteurs de gaz, regroupés au sein du FPEG, fondent énormément d’espoir sur les conclusions du prochain sommet d’Alger.
« Ce 7e sommet sera l’occasion de discuter et définir le développement durable de l’industrie gazière, de l’amélioration des infrastructures de transport et d’exportation du gaz et du renforcement de la coopération commerciale entre les États membres », soulignera le ministre algérien des Énergies.
Ce dernier, a également confié que la rencontre février sera « une occasion opportune pour discuter du marché mondial du gaz et des perspectives de son développement à court, moyen et long terme, et pour présenter des propositions visant à garantir la capacité des Etats membres à planifier et gérer les ressources gazières de manière indépendante », ajoutant qu’il vise à « renforcer la coopération entre les États membres et discuter des questions importantes » liées à l’industrie du gaz naturel.
Le gaz un valeur refuge
Par ailleurs et sur un registre national, le Mohamed Arkab, a souligné que le pays l’Algérie a consenti d’importants investissements, à savoir plus de 42 milliards de dollars sur la période 2023-2027, dont plus de 14 milliards de dollars alloués aux projets gaziers.
En effet et d’après le ministre de l’Energie, dans un contexte marqué par une ” refonte” structurelle de scène énergétique mondiale et les flux énergétiques, qui ont conduit à une baisse des investissements intra-intra-investissements dans le domaine de l’industrie pétrolière et gazière, l’Algérie a maintenu et maintiendra le cap de ses investissements.
R.B