Médias: Ahmed Halli lauréat du prix Abdelhamid Benzine

Médias: Ahmed Halli lauréat du prix Abdelhamid Benzine

C’est une juste consécration pour l’un des piliers de la presse nationale. Ahmed Halli, journaliste professionnel au long cours qui officie depuis plusieurs années une chronique « Kiosque arabe », chez nos confrères du Soir d’Algérie, a remporté le 11ème prix Abdelhamid Benzine du journalisme.

En effet, c’est lors d’une cérémonie organisée samedi dernier, en présence des membres de l’Association « Les Amis de Abdelhamid Benzine » , ainsi que de plusieurs invités du monde de la press, de la communication et de la culture que notre confrère Ahmed Halli, a reçu cette distinction. Ce prix du journalisme, faut-il le préciser, est décerné tous les deux ans, en alternance avec un Colloque organisé sur un thème socio-politique.

Ainsi et pour celles et ceux qui ne connaissent pas cette pointure de la presse algérienne, voici un bref aperçu de sa riche carrière: Ahmed Halli a effectué des études en journalisme à Paris, avant d’entamer une longue et riche carrière dans les médias algériens où il a assuré diverses responsabilités (APS, Algérie-Actualité, El Moudjahid…). Il deviendra chef du bureau de l’APS à Paris.

Abdelhamid Benzine en quelques lignes…

Abdelhamid Benzine, né à Béni Ourtilane (Sétif) en avril 1926, décédé le 6 mars 2003, a été un grand militant PPA-MTLD de 1940 à 1951, et PCA en 1953, puis, à partir de 1955, il rejoint le maquis au sein de l’ALN.

Arrêté lors d’un accrochage avec les forces ennemies en novembre 1956, et condamné à 20 ans de travaux forcés, il est enfermé en camps de concentration (Tlemcen, Oran, Lambèse, camp spécial de Boghari, Hammam Bouhdjar) jusqu’à l’indépendance.

En juillet 1962, il reprend ses activités au sein du Parti communiste algérien (PCA) et de rédacteur en chef du quotidien Alger républicain. Après le coup d’Etat du 19 juin 1965, il est membre de la direction de l’ORP puis, à partir de janvier 1966, de celle du PAGS clandestin.

En avril 1990, Alger républicain reparaît et il en devient le responsable éditorial, traversant avec lui les succès et les crises et ce jusqu’à sa mort. 

R.B

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