L’Ouganda a vécu dans la nuit de vendredi à samedi, une véritable tragédie. Un crime d’une barbarie innommable, a couté la vie à au moins 41 personnes, majoritairement des étudiants, dans une incursion menée par des « djihadistes » contre un lycée dans l’ouest de l’Ouganda.
En effet et selon plusieurs médias, dont l’agence Reuters, le district de Kasese, près de la frontière de la République démocratique du Congo (RDC), a vécu l’horreur lorsqu’une vingtaine d’assaillants armés de Kalashnikov’ fusils mitrailleurs et des machettes, ont fait incursion dans le lycée de la région. Le bilan est épouvantable : 41 personnes froidement assassinées, dont 36 adolescents, étudiants au sein dudit établissement du secondaire. Selon les responsables de l’armée et de la police Ougandaise, cités par l’agence AFP, ils accusent ouvertement des membres des Forces démocratiques alliées (ADF), une milice islamiste qui a prêté allégeance au groupe Daesh. Les assaillants, qui ont aussi kidnappé six personnes, ont fui en direction du parc national des Virunga, situé en territoire congolais. Le porte-parole de la police nationale ougandaise, Fred Enanga a déclaré à l’AFP que les ADF ont attaqué le lycée Lhubiriha, à Mpondwe, près de Bwera, et ont également « pillé » un magasin de nourriture. «huit personnes blessées ont également été retrouvées et sont toujours dans un état critique à l’hôpital de Bwera», a-t-il précisé. Un certain nombre d’étudiants sont toujours portés disparus, a noté de son côté le commissaire de district, Joe Walusimbi. « Nos forces poursuivent l’ennemi pour secourir les personnes enlevées et détruire ce groupe », a-t-il déclaré dans un communiqué, répercuté par Reuters. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière en Ouganda depuis le double attentat à Kampala en 2010 qui avait fait 76 morts lors d’un raid revendiqué par le groupe islamiste shebab basé en Somalie.
R.B/AGENCES