Par Mounia Hammoud
Les activités de plaisance peuvent parfois s’avérer fatales, comme l’illustre le tragique accident survenu ce samedi soir, à Oran.
Un homme de 30 ans a perdu la vie après que son kayak ait été violemment percuté par un jet ski. L’incident, qui s’est produit la nuit de samedi peu avant 21h, a eu lieu sur la plage de l’Étoile, dans la commune de Bousfer, relevant de la daïra d’Aïn El Turck, selon les informations fournies par la protection civile.
En effet, la collision a été fatale pour la victime, dont le corps a été transféré à la morgue de l’hôpital Mejdbeur Tami d’Aïn El Turck pour les procédures légales. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances précises de cet accident maritime.
Une « cohabitation » souvent fatale
Ce drame met en lumière les risques potentiels liés à la cohabitation de différentes activités nautiques sur les plages, notamment lorsque certaines sont pratiquées à grande vitesse.
Depuis quelques années, Oran a connu une expansion de la pratique du jet ski, attirant de plus en plus d’adeptes des « sensations fortes » qu’il offre. Cependant, ces spectacles de mer sont souvent source de dangers et d’accidents. En effet, le non-respect des règles d’usage des jet-skis est fréquemment à l’origine d’incidents, y compris mortels. Il y a une semaine, une jeune femme de 22 ans a également été tuée par un jet ski sur la plage de Corales à Aïn El Turck.
Ces «chauffards» de la mer!
Malgré les mesures prises par les autorités et les services de sécurité, les jet-skis continuent de représenter une menace pour les estivants chaque saison estivale. Les pilotes de ces engins nautiques enfreignent régulièrement les règles de sécurité, notamment les zones de sécurité et les couloirs d’accès à la zone de baignade, fixés à 300 mètres.
Bien que l’utilisation des jet-skis soit régie par une réglementation stricte, instaurée par un arrêté du ministère des Transports en 2003, cette réglementation est souvent mal appliquée. De nombreux accidents impliquant des jet-skis ont été enregistrés à Oran ces dernières années. Les autorités continuent de rappeler la nécessité de respecter les règles de sécurité pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
M.H