OQTF: La réponse ferme de l’Algérie!

L’Algérie a encore une fois réitéré son «rejet catégorique» de toute menace ou injonction de la part de la France ou ses relais.

C’est ce qui ressort de la rencontre qui s’est tenue ce lundi 17 mars 2025, entre M.Lounes Magramane, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et le Chargé d’Affaires de l’Ambassade de France en Algérie.

Ainsi et selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, cette entrevue rentre dans le cadre de la remise d’une liste des algériens à l’encontre desquels la France a émis des Obligations de quitter le territoire français(OQTF).

L’approche «sélective» de la France dénoncée

En effet, M.Lounes Magramane, souligne la même source, a fait savoir à son  vis-à-vis que l’Algérie réitère son «rejet catégorique» du langage des menaces, de l’intimidation, des délais et de toute forme de chantage. L’Algérie a également objecté à l’approche sélective adoptée par la France concernant les accords bilatéraux et internationaux liant les deux pays.

À l’occasion, l’Algérie a également réaffirmé sa désapprobation de « l’approche sélective de la France vis-à-vis des accords bilatéraux et internationaux liant les deux pays », et réaffirmé également que « l’Algérie n’est animée que par le souci de s’acquitter de son devoir de protection consulaire à l’égard de ses ressortissants ».

OQTF: L’Algérie motive son refus!

Par ailleurs, le communiqué du ministère des Affaires étrangères, indique qu’au sujet des OQTF, a été rejeté par les autorites algériennes sur les plans de ia forme et du fond.

Ainsi, la même source souligne I’Algérie a fait valoir que «la France ne pouvait, unilatéralement et à a seule discrétion, décider de remettre en cause le canal traditionnel de traitement des dossiers d’éloignement», est-il précisé. Et d’enchaîner «La partie française a, par conséquent, été invitée a respecter la procédure établie en ia matière, en suivant le canal d’usage, celui entretenu entre les Préfectures françaises et les Consulats algériens compétents, et en préservant la manière de traitement habituelle, celle deprocéder au cas par cas».

Sur le fond, la réponse algérienne a souligné que le «Protocole d’Accord de 1994 ne peut être dissocié de la Convention de 1974 sur les relations consulaires quidemeure le cadre de référence principal en matière consulaire entre les deux pays», est-il mentionné.

De ce point de vue, poursuit le communiqué, la mise en œuvre de l’un ne doit pas se faire au détriment de l’autre, notamment lorsqu’il s’agit de la nécessité de veiller au respect des droits des personnes faisant l’objet de mesures d’éloignement.

Pour toutes ces raisons, les autorités algériennes ont décidé de ne pas donner suite à la liste soumise par les autorités françaises. Celles-ci ont étẻ invitées à suivre le canal d’usage.

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