En ce 22 septembre 2025, Israël enregistre sa plus grande débâcle diplomatique de son histoire. Une immense défaite favorisée par l’arrogance de son gouvernement, le génocide que commet son armée à Ghaza et ses attaques injustifiées conte des états de la région.
Ainsi, la communauté internationale lui fait payer publiquement sa politique génocidaire à l’égard des Palestiniens dont désormais la quasi-majorité des pays du monde reconnait le droit à un état et en tant qu’état malgré les manœuvres du gouvernement Netanyahou et les pressions de son principal allié, les Etats unis d’Amérique.
L’enjeu de la reconnaissance française
Dernier de la classe, la France a réussi, par son poids dans la politique israélienne, l’influence du lobby juif pro-israélien en France, et surtout soutien financier et militaire de l’état hébreu, même si par ailleurs, son geste demeure symbolique et objet de calculs de l’Elysée, la portée de sa reconnaissance officielle de l’état palestinien sonne comme le début de la fin de l’état d’Israël. Surtout si cette reconnaissance s’accompagne de sanctions politiques et économiques contre des personnalités et des entités économiques israéliennes.
Le coup de semonce a été administré la veille par le trio d’alliés traditionnels, le Royaume Uni, le Canada et l’Australie, qui ont décidé de désavouer Benyamin Netanyahou et sa clique de fascistes clairement déterminés à nettoyer la Palestine de sa population, en annonçant en chœur leur reconnaissance de l’état palestinien.
Fiasco diplomatique
Devant cette vague de défiance diplomatique, Israël feint de tenir « debout » et réagit comme s’il était encore le leader et la puissance régionale. Malgré sa mine défaite, Netanyahou criera qu’il n’y aura jamais d’état palestinien alors que l’extrémiste Ben-Gvir promet des représailles contre ceux qui viennent de reconnaitre l’état de Palestine.
Donald Trump qui ne s’attendait sans doute pas à cette déferlante a estimé que ces reconnaissances sont « une exhibition » oubliant sans doute qu’il est le seul avec une poignée de micro-états à demeurer aux cotés des criminels de guerre. Il compense son propre échec diplomatique par sa force militaire.
Fin du mythe Israël
Une force qui ne représente d’ailleurs plus une assurance pour ses alliés arabes, embarqués sous la pression en majorité dans un processus de normalisation avec Israël, après avoir fermé les yeux sur les attaques d’Israël contre le Qatar qui abrite la plus grande base militaire américaine dans la région.
De fait, la coté de confiance des Etats unis a chuté et des pays arabes ont déjà commencé à trouver d’autres alliés plus sûrs dont la Chine, qui a déjà fait un grand pas en réconciliant l’Arabie Saoudite avec l’Iran, l’Iran lui-même, victime des attaques d’Israël mais qui a démontré ses capacités de riposte et d’atteindre des cibles dans les profondeurs de l’état hébreu, la Russie qui fournit des armes et des systèmes de défense performants mais aussi le Pakistan qui vient de signer, au lendemain du bombardement de Doha, un accord stratégique avec l’Arabie saoudite.
Trump pour sauver le soldat Netanyahou
Du coup, les Etats unis ont réussi à jeter leurs alliés locaux dans les bras de leurs adversaires. Et isoler davantage Israël qui confirme sa situation d’état colonialiste et terroriste. Donald Trump a promis de rencontrer les responsables des pays du moyen orient pour discuter « d’un cessez le feu à Ghaza ».
Une manière pour lui de tempérer leur volonté de revoir leurs relations avec Israël et même les Etats unis et de maintenir les accords d’Abraham en leur offrant la seule concession d’un cessez le feu à Ghaza devenu un immense cimetière pour les civils palestiniens. Ghaza où il projetait de bâtir une Riviera après l’expulsion des survivants. Il s’agit en fait de sauver les intérêts américains ainsi que ceux d’Israël. Le président américain pourrait aller jusqu’à sacrifier Benyamin Netanyahou devenu un fardeau et incontrôlable pour lui.
Il n’est cependant pas sûr qu’il puisse exercer davantage de pressions sur l’Europe dont l’Union discute d’ores et déjà de sanctions économiques à l’encontre d’Israël.
Espagne l’exemple européen
L’UE pourrait suivre l’exemple de l’Espagne qui a décidé de résilier deux contrats militaires d’une valeur dépassant le milliard de dollars et de sanctions diplomatiques avec le rappel de son ambassadeur. La rupture est attendu du côté de l’Elysée qui continue de fournir du matériel militaire utilisé par Israël dans sa guerre contre les Palestiniens. La solution à deux états pourra alors avancer et s’imposer à Israël qui ne sera pas en mesure de défier la communauté internationale et piétiner le droit international.
