Transition énergétique : Arkab dévoile les grandes lignes

Transition énergétique : Arkab dévoile les grandes lignes

Par RAMDANE BOURAHLA

La transition énergétique opérée par l’Algérie ces dernières années, notamment avec la réduction de l’empreinte carbone et l’abandon progressif des énergies fossiles, devra aller encore plus loin, en misant sur le solaire et l’éolien et à un degré moindre, le gaz.

Ce sont du mois, les objectifs affichés par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab. Ce dernier, qui effectuait ce dimanche 28 janvier, une visite de travail dans les wilayas de Ghardaïa et Laghouat, où il a pu s’enquérir des installations et projets relatifs à son secteur, a déclaré que l’Algérie est « résolue à poursuivre et accentuer » sa transition énergétique.

Cap sur le solaire et l’éolien

« Notre vision dans ce domaine s’inscrit dans le renforcement des énergies renouvelables telles que le solaire et l’éolien », a soutenu M. Arkab, tout en soulignant que le gaz, notamment le gaz naturel liquéfié (GNL), dont l’Algérie est le premier producteur africain, est une « est une énergie propre ».

Néanmoins, poursuit le ministre, ce combustible devra irrémédiablement laisser place au solaire et l’éolien, dans les prochaines années. « Notre objectif consiste en la réduction de la consommation de cette énergie et son remplacement graduellement par l’énergie renouvelable solaire, éolienne ».

Une transition « équitable et réaliste »

Selon M. Arkab, l’Algérie s’est engagée à optimiser l’efficacité et les performances environnementales de l’industrie du gaz naturel, ce qui permettra une transition équitable, inclusive et réaliste vers une économie à faible émission en gaz carbonique.

Pour ce faire, le premier responsable du secteur des énergies, a indiqué que notre pays, s’efforce de baliser le terrain, avec notamment les projets « Solar 1000 » et  » Solar 2000″, lesquels une fois achevés, vont délivrer une puissance énergétique de 3000 mégawatts, ce qui tout à fait considérable, pour un début.

Le Sommet d’Alger sera « capitale » pour le marché gazier

En outre, l’hôte des wilayas de Ghardaïa et Laghouat, a évoqué le prochain sommet des pays producteurs de gaz, Forum des Pays Exportateurs de Gaz (FPEG ou GECF en anglais), dont la prochaine session est prévue à Alger, début février.

« Il sera une occasion opportune pour discuter du marché mondial du gaz et des perspectives de son développement à court, moyen et long terme, et pour présenter des propositions visant à garantir la capacité des Etats membres à planifier et gérer les ressources gazières de manière indépendante »,a-t-il assuré.

Et d’ajouter que « Ce 7e sommet sera l’occasion de discuter et définir le développement durable de l’industrie gazière », a-t-il souligné, tout en assurant que l’Algérie a consenti d’importants investissements, à savoir plus de 42 milliards de dollars sur la période 2023-2027, dont plus de 14 milliards de dollars alloués aux projets gaziers.

R.B

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