Les plus hautes autorités du pays ne veulent plus de Djahid Zefizef à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF). Sa défaite jeudi, aux élections au Comité exécutif (COMEX) de la Confédération africaine de football (CAF) à Abidjan, sa visiblement sonné le glas pour Zefizef et sa gestion des plus discutables.
En effet, c’est par le biais d’un long « pamphlet » signé par l’agence officielle APS que les plus hautes autorités du pays, semblent vouloir pousser le président de la FAF vers la porte de sortie.
« le président de la Fédération algérienne (FAF) Djahid Zefizef n’a pas respecté son engagement d’offrir à l’Algérie une meilleure représentativité au sein de l’instance continentale, malgré tous les moyens mis à sa disposition par les pouvoirs publics », lâche en préambule l’APS. Et d’ajouter que cet échec est « injustifié », face aux grands efforts de l’Etat offrant des structures sportives de haute qualité et des conditions « très favorables » pour un grand redéploiement de l’Algérie dans le domaine du sport et du football en particulier, note encore l’Agence officielle.
L’article de l’APS rappel que Djahid Zefizef, avait deux occasions pour promouvoir sa candidature auprès des différentes fédérations africaines : le CHAN-2022 (décalé à 2023) et la CAN des U17. Deux événements majeurs brillamment organisés en Algérie cette année.
« Depuis son élection en 2019, le Président de la république Abdelmadjid Tebboune a donné une grande importance au sport, et particulièrement au football, en offrant tous les moyens nécessaires aux fédérations, pour permettre à l’Algérie d’être au rendez-vous lors des grands événements internationaux, accordant tout l’intérêt et l’effort pour l’édification des structures modernes au standards permettant de hisser la place et la voix de l’Algérie dans la scène footballistique continentale et internationale », indique encore l’APS, avant d’enfoncer le clou « les résultats étaient décevants voir catastrophiques, remettant en question la gestion de Zefizef et de son Bureau fédéral, désormais largement contesté et appelé plus que jamais à prendre ses responsabilités ».
L’auteur du « papier » conclu sa « chronique de l’échec », en invitant à « des mesures » pour « remettre le football algérien sur les bons rails ».
R.B