La cadence des travaux de l’usine de dessalement d’eau de mer de Corso, dans le wilaya de Boumerdès n’avancent pas au rythme escompté par les pouvoirs publics et sont en décalage avec les engagements pris par le chef de l’Etat, M. Abdelmadjid Tebboune. Afin d’y remédier, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a procédé, lundi soir, à l’inspection des installations, où il a fait part de « déception » quant au rythme des travaux, indique le communiqué du ministère publié cet après-midi. En effet, c’est en présence du wali de Boumerdès, le PDG d’l’Algerian Energy Company (AEC) et le représentant de la Société nationale de génie civile et bâtiment, en charge des travaux de réalisation, que M. Arkab, a exprimé la « nécessité absolue » de rattraper le retard enregistré. A ce propos, M. Arkab a souligné « la nécessité d’accélérer l’opération et d’achever la réalisation dans les délais convenus, et ce, suite au retard enregistré », tout en mettant l’accent sur sur l’impératif de « réunir toutes les conditions pour la mise en service de la station ». Cette usine, laquelle est dotée d’une capacité de production de 80.000 mètres cubes par jour (m3/j), devait entrer en production en mai dernier. Or, nous sommes à la mi-juin et elle n’est toujours pas opérationnelle. Cette station, dont la réalisation rentre dans le cadre de la stratégie initiée par l’Etat pour remédier au déficit en ressource en eau, devra à terme, alimenter en eau potable les régions ouest et nord de Boumerdés, ainsi que la partie-est de la capitale.
R.B