Face à l’attitude condescendante, voire hégémonique de l’entité sioniste et son entêtement à poursuivre sa politique expansionniste dans les territoires occupés en Palestine, Washington son éternel allié s’agace et se prépare à des » représailles administratives ». Un fait inédit !
En effet, c’est via un post sur X ( anciennement tweeter) que lr secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a fait une annonce des plus symboliques et qui pèsera lourd dans les relations entre les États-Unis et sa » progéniture illégitime ».
Ainsi, le pays de l’Oncle Sam, a fait savoir qu’il compte imposer des sanctions à l’endroit des colons sionistes accusés d’agression contre les civils palestiniens en Cisjordanie, tout en dénonçant ouvertement la politique d’extension menée par le gouvernement israélien.
« Aujourd’hui, le département d’Etat met en œuvre une nouvelle politique de restriction des visas à l’encontre des personnes soupçonnées d’avoir contribué à saper la paix, la sécurité ou la stabilité en Cisjordanie, notamment en commettant des actes de violence » envers des Palestiniens, a affirmé le secrétaire d’Etat Antony Blinken dans un communiqué.
Netanyahou dos au mur
En effet, Blinken, avait déjà fait part de cette volonté au Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, lors de leur entretien à Jérusalem jeudi dernier.
« Nous attendons du gouvernement israélien qu’il prenne des mesures supplémentaires pour y mettre fin. Et dans le même temps, nous examinons les mesures que nous pouvons nous-mêmes prendre », avait insisté Antony Blinken lors d’une conférence de presse jeudi soir à Tel-Aviv.
Il avait même précisé que ces sanctions pourraient intervenir dès la semaine prochaine, sans être en mesure de dire combien de personnes pourraient être concernées.
Plus tôt dans la semaine, c’était le chef de la diplomatie européenne, M. Josep Borrell, qui s’était offusqué publiquement de la politique expansionniste de l’entité sioniste.
“Je suis consterné d’apprendre qu’en pleine guerre, Israël va allouer de nouveaux fonds à la construction de nouvelles colonies illégales”, s’est-il désolé sur X.
Désormais, Netanyahou est dos au mur. Lâché par ses alliés traditionnels, vivement critiqués par le SG de l’ONU et les diverses organisations humanitaires, contesté par sa propre opinon publique et vilipendé par l’opposition politique, ses jours sont désormais comptés en tant que chef du gouvernement.
R.B/Agences
