À 24 heures du choc de l’Algérie face au Burkina Faso, Aïssa Mandi a livré un discours clair : tourner la page, assumer, et rendre fier le peuple algérien.
À la veille du duel face au Burkina Faso, Aïssa Mandi a affiché un discours clair, déterminé et tourné vers l’avenir.
Ainsi, conscient de l’importance du rendez-vous, le vice-capitaine a d’abord savouré l’entrée réussie face au Soudan : « C’est toujours agréable de commencer par une victoire. On a fait beaucoup de bonnes choses, et le reste on l’a corrigé avec le coach. »
Un message fort avant le choc : tourner la page
En effet, pour sa 6ᵉ CAN, le défenseur du Villarreal assume pleinement son statut de leader : « C’est beaucoup de paroles et de gestes au quotidien pour donner de la confiance au groupe. Mais c’est assez facile car ce groupe est vraiment à l’écoute. ». Interrogé sur Riyad Mahrez, Mandi n’a pas caché le poids du capitaine dans le projet algérien : « C’est notre capitaine, notre leader technique. Il a fait beaucoup d’efforts pour être bien au niveau. ».
Mais le discours le plus marquant a concerné l’histoire récente, marquée par deux CAN catastrophiques : « Il y a des nouveaux joueurs, un nouveau sélectionneur… je ne veux donc plus revenir sur le passé. ». Avant de conclure avec une promesse au peuple : « On va tout donner pour rendre fier le peuple algérien. ».
Enfin, après le succès inaugural (3-0) contre le Soudan, une victoire face au Burkina Faso qualifierait officiellement l’Algérie en huitièmes de finale – une première depuis le sacre de 2019. Demain, c’est déjà un match charnière.

