L’Algérie valide son billet pour les huitièmes de la CAN 2025 après une victoire courte mais cruciale face au Burkina Faso, un succès qui relance pleinement les Fennecs.
Dans un duel étouffant au stade Moulay El Hassan, l’Algérie a validé son billet pour les huitièmes de finale de la CAN 2025 grâce à une victoire courte mais essentielle face au Burkina Faso (1-0).
Mahrez, encore lui!
Ainsi, le match, attendu comme le premier test majeur du tournoi, a tenu ses promesses en intensité mais pas toujours en qualité technique.
En effet, sur penalty à la 22ᵉ minute, Riyad Mahrez a libéré les siens d’un sang-froid chirurgical, convertissant une faute provoquée par Rayan Aït-Nouri dans la surface. Les Fennecs, solides tactiquement, ont géré l’avance avec pragmatisme, même si le public attendait un score plus large pour asseoir leur domination.
Maza rayonne, Bensebaini demeure le « mur » algérien
Outre le capitaine, deux hommes ont particulièrement retenu l’attention. À seulement 20 ans, Ibrahim Maza a offert une nouvelle prestation audacieuse : prises de risques, projection et envie de casser les lignes, même si la finition n’a pas été au rendez-vous.
En défense, Ramy Bensebaini a assumé un rôle de patron, totalisant plus d’une quinzaine d’interventions défensives décisives et donnant le tempo de la relance. Côté burkinabè, Hervé Koffi a évité une sanction plus sévère avec quatre arrêts de grande classe, dont une parade main opposée devant Amoura juste avant la pause.
Une qualification qui change tout
Ce succès vient refermer symboliquement la plaie ouverte par les CAN 2021 et 2023, où l’Algérie n’avait jamais dépassé la phase de groupes. Pour la première fois depuis 2019, les Verts verront les huitièmes et pourront terminer leur groupe avec sérénité avant d’affronter la Guinée équatoriale.
Ce match, remporté avec cœur plutôt qu’avec brio, rappelle toutefois la nécessité d’élever le niveau : l’efficacité offensive et la constance technique devront impérativement progresser si l’Algérie veut prétendre aux sommets. Mais une chose est sûre : Petkovic et son groupe envoient un signal clair. L’Algérie est de retour, et elle n’a plus peur de viser grand.


