Par R.B
Le ministère du Commerce et la Promotion des exportations, s’est exprimé ce vendredi 12 janvier, au sujet de la polémique autour de l’interdiction de vente de certains produit paramédicaux au niveau des pharmacies.
En effet et dans une déclaration faite à nos confrères de l’agence officielle, APS, le directeur général de la régulation et de l’organisation des activités au ministère du Commerce, Samy Kolli, a levé certains équivoques au sujet de la note émise par sa tutelle.
Ainsi, pour M. Kolli les pharmaciens doivent désormais indiquer la mention « vente d’équipements médicaux ou produits parapharmaceutiques » dans le code 101 602 au niveau du registre du Commerce.
Plus explicite, le même responsable indiquera qu’afin de commercialier les bandelettes et autres sondes urinaire, le pharmacien aura à formuler une demande à la Commission d’actualisation de la nomenclature des activités économiques soumise, laquelle a-t-il précisé, est soumise à inscription au registre du commerce ou bien déposer une demande auprès du ministère de la Santé.
Pour rappel, mercredi dernier, Messaoud Belaâmbri membre du Conseil national du Syndicat national des pharmaciens d’officine ( SNAPO), a indiqué que les récentes instructions du Comité affilié au ministère du Commerce visant à limiter et réviser les activités de la profession pharmaceutique, non seulement constituent une menace pour la profession et sa stabilité, mais menacent également la continuité des services de santé publique directs pour le citoyen.
« Nous n’avons pas compris sur quelle base le comité du ministère du Commerce s’est appuyé sur sa révision de la liste des activités de la profession de pharmacien et sur son exclusion de toute activité de vente de ces moyens importants. des services de santé », s’est-il interrogé.
R.B