La situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), inquiète au plus haut point l’Union africaine (UA) de manière générale et l’Algérie en particulier.
Ainsi et dans le but de trouver une issue à cette crise laquelle menace la paix et la stabilité de la région, une réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est tenue ce lundi 29 septembre 2025 et bien évidemment, l’Algérie à travers son chef de la diplomatie, y a pris part.
Attaf expose un plan en trois points
En effet et selon le département d’Ahmed Attaf, cette rencontre a permis aux ministres africains de débattre des évolutions préoccupantes de la crise et d’explorer les voies et moyens de renforcer le rôle de l’Union africaine dans la recherche d’un règlement pacifique et durable du conflit. Pour sa part, Ahmed Attaf appellera pour l’orientation de l’action de l’UA autour de trois priorités
D’abord, l’activation et la consolidation du cessez-le-feu, suivies du renforcement des efforts politiques et diplomatiques entre les parties concernées, ainsi que la prise en charge des causes profondes du conflit, condition essentielle à une paix durable.
Ensuite, le chef de la diplomatie algérienne, notera l’absolue nécessité de réactiver l’ensemble des mécanismes africains existants, mis en place pour accompagner le processus de règlement politique de cette crise.
Enfin, M.Attaf indiquera que l’action africaine doit s’inscrire en complémentarité avec les initiatives internationales, notamment les récents accords de Washington et de Doha, qu’il a qualifiés d’étapes importantes dans la désescalade.
À titre indicatif, cette guerre a des conséquences humaines catastrophiques. Selon l’ONU, plus de 6,9 millions de Congolais sont actuellement réfugiés internes et se déplacent donc à l’intérieur du pays, ce qui en fait un record historique.


