Les ambitions de l’Algérie dans le dessalement d’eau de mer attirent les investisseurs

Dessalement d’eau de mer : Les Norvégiens se positionnent 

La volonté clairement affichée et concrétisée sur le terrain des pouvoirs publics de rattraper le retard de l’Algérie en matière de dessalement d’eau de mer, attire inéluctablement les investisseurs. Surtout quand ces derniers, trouvent face à eux des interlocuteurs viables et une stratégie bien définie. C’est dans ce sens que les représentants  de la société norvégienne MWP, spécialisée dans le dessalement d’eau de mer par stations flottantes, ont été reçus ce lundi par le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab. En effet et selon le communiqué du département de Mohamed Arkab, le PDG de ladite société, M. Rasmussen Sand, s’est entretenu avec le ministre en présence du directeur général de la Algerian Energy Company (AEC), et des cadres du ministère et de l’AEC. L’entreprise norvégienne semble en effet, intéressée par les ambitions de l’Etat concernant le développement des stations d’eau de mer, dont l’objectif clairement affiché est celui de passer à 60% de la consommation en eau potable, assurée par le dessalement en 2030. Ainsi et d’après le communiqué du ministère, M. Rasmussen a fait une présentation de l’entreprise ainsi qu’un ensemble de solutions proposées dans le domaine du dessalement d’eau de mer, notamment à travers la réalisation d’usines flottantes de dessalement d’eau de mer, utilisant des techniques de pointe. De son côté, Mohamed Arkab, a , selon la même source , évoqué « l’importance et le soutien sans réserve du gouvernement au programme national de dessalement de l’eau de mer, assurant la sécurité d’approvisionnement et renforçant la sécurité de l’eau », est-il indiqué. En outre, le ministre de l’Enérgie, a fait savoir à son interlocuteur « la nécessité d’adopter ce type de station sur des technologies avancées et pionnières pour le filtrage et le traitement de l’eau de mer ». Pour rappel et dans un précédent entretien accordé à l’APS, Mohamed Boutabba, le DG de l’AEC, avait souligné que l’entreprise dont il a la gestion, vise à « attirer les entreprises spécialisées dans les technologies et les équipements des stations de dessalement de l’eau de mer, notamment les membranes d’osmose inverse, pour les produire localement à travers des contrats de partenariat et de coopération, tout en maximisant la participation de l’outil national de production dans les projets en cours ou futurs ».

R.B

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