Djelfa: Un homme "séquestré" depuis 28 ans, retrouvé sain et sauf

Djelfa: Un homme « séquestré » depuis 28 ans, retrouvé sain et sauf

Par R.B

C’est une affaire aussi mystérieuse que sordide qui secoue la wilaya de Djelfa depuis quatre jours. Une homme, âgé de 43 ans, a été retrouvé sain et sauf après plus de… 28 ans!

Dans les faits et selon les premiers éléments de l’enquête diligentée par les services de sécurité aussitôt que l’annonce de sa « réapparition » ait fait le tour de la wilaya de Djelfa et les réseaux sociaux, l’homme, répondant aux initiales O.B aurait été « séquestré » par son ravisseur présumé B.R, âgé de 61 ans à quelques kilomètres de son lieu de résidence.

En effet et selon le communiqué du Parquet de Djelfa, diffusé ce mardi 14 avril 2024, il est indiqué que les éléments de la brigade de la gendarmerie nationale, relevant de la commune d’El-kedid, au sud-ouest de Djelfa, a reçu dans la soirée du dimanche 12 mai, une plainte de la part du frère du disparu, où il accusait une personne « malveillante » diffusant des vidéos et messages sur les réseaux sociaux au sujet du lieu où se trouvait l’homme.

Recroquevillé dans un enclos à bétail…

Par la suite, la même source, souligne que lors de leurs investigations, les gendarmes se basant sur les déclarations et indications de la personne qui diffusait lesdites vidéos, se sont rendus à l’endroit indiqué, où ils ont trouvé le dénommé O.B dans un enclos à bétail, recroquevillé en position fœtale.

Évidemment, le ravisseur présumé a été arrêté pour les besoins de l’enquête, laquelle s’annonce des plus complexe et laborieuse, afin de déterminer les ramifications de cette affaire des plus troublantes. Pour sa part, la victime, après avoir regagné ses proches dans une liesse indescriptible, a été prise en charge par une cellule psychologique spécialisée.

Pour l’heure, aucune information supplémentaire sur les tenants et aboutissants exactes de cette affaire, laquelle contient énormément de zones d’ombre sur les véritables motivations du présumé ravisseur et qu’elle était la nature exacte des échanges ente la victime et son bourreau.

R.B

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