Par R.B/Agences
Porté au seuil du Palais de Matignion, au lendemain du premier tour des élections législatives française, Jordan Bardella, voit ses chimères de se voir désigner comme Premier ministre, s’évaporer ce dimanche 7 juillet.
Le leader du Rassemblement national(RN), s’est classé troisième au terme du second tour des élections législatives, derrière l’Alliance du camp Macroniste (Ensemble) et le Nouveau Front Populaire (NFP) de Jean Luc Mélenchon. En une semaine seulement, celui qui se voyait déjà « gouverner sans liens », est revenu à la réalité.
En effet, c’est la mine déconfite et le visage fermé que Bardella s’est présenté devant ses soutiens pour tenter de rassurer ses électeurs et surtout dénoncer les « alliances contre-nature » entre le camp présidentiel et la gauche, qui, selon lui, ont conduit à la défaite de son parti. « Malheureusement, l’alliance du déshonneur et les arrangements électoraux passés par Emmanuel Macron et Gabriel Attal avec l’extrême gauche», ont privé le RN de la victoire, a déploré Bardella sous les huées de ses partisans.
Le « Front de la honte »
Pour le chef de file de l’extrême droite française, le «Front républicain», qui s’est mis en branle le 1 juillet dernier et les désistements à gauche, au centre et à droite pour lui faire barrage, sont une « honte » pour la France et la démocratie.« ces accords électoraux jettent la France dans les bras de Mélenchon », a-t-il estimé.
Toutefois, l’eurodéputé aux origines algériennes ( son arrière grand père est d’At Rzine, dans la wilaya de Béjaïa), s’est félicité de « la dynamique qui porte le RN, et qui l’a mis en tête du premier tour » et lui permet d’obtenir un nombre historique de députés. « Face au parti unique », a-t-il estimé, déclarant aux électeurs du parti que « ce soir tout commence ». « Je serai là, pour vous, avec vous, jusqu’à la victoire. Ce soir, un vieux monde est tombé, et rien ne peut arrêter un peuple qui s’est remis à espérer », a-t-il conclu.
