La commune d’Ait Yahia Moussa à Tizi-Ouzou est en émoi et sous le choc.
Le corps du septuagénaire, Saïd Méziani, a été retrouvé ce matin du 19 décembre dans la forêt d’ Annar n’ Ali Ouramdane dans un état de décomposition avancée.
Ainsi, après neuf jours de recherches intenses menées par les habitants de la commune d’ Ait Yahia Moussa, dans la daira de Draâ El Mizan), aidés par la gendarmerie nationale et la protection civile secondés par des chiens aguerris pour ce genre de ratissage, le corps sans vie du septuagénaire, Saïd Méziani, a été retrouvé.
Une enquête ouverte
En effet et selon des informations recoupées, sa dépouille a été déposée à la morgue de l’hôpital Krim Belkacem de Draâ El Mizan pour subir l’autopsie. Une enquête a été ouverte par les services concernés afin de déterminer les circonstances de cette disparition tragique.
À rappeler que le défunt avait disparu de son domicile familial, le village Ath Hou El Hadj, dans la soirée du 10 décembre. Au lendemain de cette disparition, des appels à la mobilisation ont été lancés sur les réseaux sociaux. L’ Assemblée communale d’Ait Yahia Moussa a, dans un communiqué, diffusé ce 19 décembre sur sa page Facebook a remercié tous ceux qui ont participé aux opérations de recherches depuis la disparition de ce septuagénaire entre autres les citoyens, les agents de la protection civile et les gendarmes qui ont mis les moyens nécessaires pour retrouver Dda Said, sain et sauf.
Mobilisation citoyenne sans précédent
Par ailleurs, les responsables de l’ APC ont présenté leurs sincères condoléances à la famille du défunt.
En outre, la mobilisation de la population et des corps constitués qui n’ont ménagé aucun effort pour mener ces vastes ratissages dans les maquis et les buissons de ce versant Est du chef-lieu communal, a été saluée.
À noter qu’à l’annonce de cette découverte macabre, le domicile des Méziani a été pris d’assaut par de nombreux citoyens venus présenter leurs condoléances à la famille du disparu aimé par ses voisins et les habitants des villages limitrophes. Tout le monde souhaite que de telles disparitions ne se reproduisent plus et qu’une attention particulière soit accordée aux personnes vulnérables et plus particulièrement celles du troisième âge.

