Les dérives et délires du président américain, Donald Trump au sujet de la «prise de contrôle» de la bande de Ghaza par les USA et la «déportation» de ces habitants, vers notamment la Jordanie et l’Égypte, ont provoqué un véritable tollé international.
Cette proposition, faite devant le criminel de guerre Benjamin Netanyahu, rappelons-le, consiste à «déporter» les Gazaouis vers d’autres pays en attendant son «nettoyage» et sa reconstruction n’a pas laissé indifférents de nombreux pays à réagir et à dénoncer ce plan » machiavélique » qui vise un nettoyage éthnique en dehors de tous les principes internationaux.
Rejet catégorique !
Ainsi, la Grande Bretagne, la France, l’Allemagne, le Brésil, l’ ONU et les pays arabes tels l’Égypte, l’Arabie Séoudite et bien d’autres ont rejeté ce plan qui n’est qu’un prémice pour le plan souhaité par les sionistes » le Grand Israël ».
L’Algérie a réagi aujourd’hui, 6 février, par le biais d’un communiqué exhaustif à ce sujet mettant à nu cette vision expansionniste contraire au droit international qui prévoyait une solution à deux États comme il était signé dans les accords d’Oslo en 1997. En effet et en préambule de ce document, il est écrit que l’Algérie poursuit sa médiation avec un large appui international en vue de réussir la deuxième étape des accords du cessez-le-feu et éviter les conséquences collatérales de cette guerre et garantir ainsi leur application dans le fond et dans la forme.
Dans cette veine, souligne le département de M. Ahmed Attaf, l’Algérie rejette et refuse tout autre plan visant à évacuer les habitants de Gaza et les » dispatcher » sur d’autres pays pour ainsi vider cette terre de sa population originelle. «L’Algérie exprime son rejet catégorique des plans visant à déplacer et vider Ghaza de ses habitants d’origine dans le cadre d’un plan plus large visant à torpiller le projet national palestinien dans ses fondements», est-il mentionné.
Deux États, ou rien !
L’Algérie, enchaîne le document, ne voit d’autre solution pour une paix durable et pérenne au moyen Orient que l’idée à deux États conditionnée par la création d’un État Palestinien indépendant et souverain convenue au plan international qui mettra un terme définitif au conflit arab-israélien.
Pour ce faire, l’Algérie, poursuit le document, exige l’unité des terres palestiniennes de Gaza à la Cisjordanie jusqu’à El Qods pour ainsi dire concrétiser le projet national palestinien. Dans ce communiqué, le ministère des affaires étrangères conclut que tous les autres plans en dehors de celui-ci ( le plan national palestinien) ne visent qu’à diviser et porter atteinte au projet palestinien et auront des conséquences sur la vie des Palestiniens et prolonger l’insécurité et l’instabilité dans toute la région.
Le même communiqué réitère également la ferme conviction de l’Algérie « que la réalisation d’une paix durable au Moyen-Orient reste pleinement liée à la concrétisation des droits du peuple palestinien et à lui permettre d’établir son État indépendant et souverain conformément à la solution à deux États convenue au niveau international comme solution juste, durable et définitive au conflit arabo-israélien ».