Par Kocila.T
Dans le cadre des dispositifs annoncées par l’Etat, et en application des orientations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, afin d’assurer l’approvisionnement régulier du marché, et aussi protéger le pouvoir d’achat du citoyen, les avantages douaniers et fiscaux relatifs à l’importation des viandes rouges et blanches seront maintenus pour l’année 2025.
C’est ce qu’a annoncé, hier, un communiqué conjoint, du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, et celui du Commerce et de la Promotion des exportations.
Soutenir le pouvoir d’achat
En effet et selon le document, la décision du maintien a été prise lors d’une réunion de coordination coprésidée par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M. Youcef Cherfa et le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, M. Tayeb Zitouni. La réunion s’est déroulée en présence d’opérateurs importateurs privés et publics.
Cette rencontre a été consacrée à l’organisation de l’opération d’importation des viandes rouges et blanches et vise, surtout, à assurer l’approvisionnement régulier du marché et en prévision du mois sacré de Ramadhan. La réunion a permis également l’évaluation du système d’importation des viandes rouges et blanches depuis son entrée en vigueur début octobre 2023.
Des mécanismes à revoir
Une occasion aussi de présenter la nouvelle approche adoptée par les pouvoirs publics en matière d’importation et d’approvisionnement du marché en différentes variétés de viande (bovines, ovines et volailles) en quantités suffisantes.
« Les deux ministres ont affirmé que ce système avait été validé pour l’année 2025 en maintenant les mêmes avantages (réduction des droits douaniers et suppression de la TVA) », a rapporté le document, tout en relevant « la poursuite de l’opération d’importation des viandes rouges sous toutes ses formes (viandes emballées sous vide et cheptel destiné à l’abattage et à l’engraissement), outre les viandes blanches congelées ».
Les deux ministères ont encore souligné « l’importance de revoir la méthode d’exploitation des licences d’importation par les opérateurs, et ce en fixant au préalable les délais de leur exploitation en fonction des objectifs fixés par les pouvoirs publics et des besoins du marché », et ce afin d’assurer un bon approvisionnement et une bonne stabilité du marché.
K.T