Par M.A. Tadjer
Contrairement à la wilaya de Bouira, où aucune action n’a été initiée par les journalistes et encore moins par les autorités locales, à Tizi-Ouzou, la Journée internationale de la liberté d’expression, a été célébrée à l’unisson.
Ainsi, cette « célébration », même si cette Journée, n’a rien d’une fête, mais plutôt une occasion de recueillement à la mémoire de des journalistes qui ont consenti au sacrifice ultime durant les années de braise, a été conjointement organisée par la corporation des journalistes et les pouvoirs publics, signe d’une entente cordiale.
« La liberté de la presse est à prendre au sérieux »
En effet, les autorités locales à leur tête le wali Doumi, ainsi que la corporation journalistique, ont déposé conjointement deux gerbes de fleurs au mémorial des quatre journalistes assassinés par les hordes barbares.
Dans la foulée, des confrères ont pris la parole, afin de souligner que « beaucoup reste à faire » dans le domaine, sans omettre toutefois de citer les améliorations palpables des conditions de l’exercice de ce noble métier.
Par la suite, le Président de l’Assemblée populaire de wilaya(P/APW), M. Mohamed, prendra la parole en déclarant « C’est la journée commémorée à travers l’Algérie. La liberté de la presse est à prendre au sérieux car les journalistes sont des partenaires qui doivent avoir accès à l’ information afin d’éviter toute diffamation », a-t-il soutenu.
Le wali plaide pour une « presse forte«
De son côté, le wali, M.Djilali Doumi, abondera dans le même sens, en soulignant le fait que l’approche des Hautes autorités du pays consiste en « l’édifice d’une presse forte et libre, loin des dérives, respectant la déontologie et l’éthique », a-t-il affirmé.
Et d’ajouter « En cette occasion, nous avons une pieuse pensé pour tous les journalistes assassines durant la décennie noire: Yafsah, Tahar Djaout et bien d’autres. Le Président de la République s’attèle sur le projet du statut du journaliste avec ses avantages. Le journaliste est un partenaire avec lequel l’administration et autres organismes doivent travailler pour faire évoluer la liberté de la presse tant recherchée. »
Enfin, un match opposant les autorités publiques et les journalistes s’est terminé en faveur de ces derniers aux tirs aux buts: 6 à 5 .
M.A.T