Dix ans se sont écoulés depuis la mort du fondateur du Front des forces socialistes, le Moudjahid Hocine Aït Ahmed, figure emblématique du combat libérateur de l’ Algérie du joug colonial et des luttes démocratiques.
Ainsi, ce 23 décembre 2025, qui coïncide avec la disparition du défunt «Dda Hocine», fut un moment de recueillement et de fidélité pour des centaines de citoyens, de militants et de sympathisants du parti venus des quatre coins du pays renouveler leur engagement pour les principes et les valeurs pour lesquels le Zaïm a consacré 70 ans de lutte et de sa vie.
Procession silencieuse
En effet, le premier secrétaire du FFS, M.Youcef Aouchiche accompagné de plusieurs cadres du parti a pris part à cette cérémonie qui s’est déroulée dans une sobriété la plus totale sans aucune prise de parole. Car, faudra-t-il le dire, la procession de personnes qui a pris le chemin du village natal, Ait Ahmed, dans la localité d’Ait Yahia, sur les hauteurs de Ain El Hammam, en cette journée glaciale, a décidé de ne rien déclarer par respect à la mémoire de cette figure charismatique du parti et de l’ Algérie entière. Après le rituel dépôt des herbes de fleurs devant sa tombe, une minute de silence a été observée à sa mémoire suivie de la lecture de la Fatiha du Saint Coran.
Perpétuer l’héritage de « Dda l’Hocine »
Par ce recueillement, les citoyens et les militants du plus vieux partis de l’ opposition en Algérie ont voulu exprimer leur volonté de poursuivre le chemin du regretté Hocine Ait Ahmed et d’épouser les valeurs pour qu’il a défendues durant plus de trois décennies de combat aux côtés de ses pairs pour l’indépendance du pays, puis un long combat pour ancrer dans la société les valeurs démocratiques et sociales.
Il y a lieu de signaler que cette fidélité à Hocine Ait Ahmed intervient dans un moment où l’ Algérie, qu’il portait dans son cœur jusqu’à son dernier souffle, fait face à des forces occultes qui voudraient la déstabiliser. Notons que le FFS, un parti nationaliste dont le fondateur est l’un des neuf chefs historiques qui ont décidé de passer à la révolution car la France coloniale ne comprenait que le langage des armes , s’inscrit dans la formation d’un Front interne en vue de prémunir l’Algérie de toute déstabilisation d’où qu’elle vienne, ce message est souvent répété par son premier secrétaire à chaque occasion.

