Pour que le cauchemar de 2018 où plusieurs personnes ont été victimes d’une épidémie de choléra à Bouira et d’autres régions du pays, ne se réédite plus jamais, la vigilance et la prévention restent les maitres mots.
Dans ce sens, la Direction de la Santé et la population ( DSP) de Bouira, a organisé ce lundi, 31 juillet, une journée d’étude sur les moyens de luttes contre les maladies à transmission hydriques (MTH).
En effet et à cette occasion, le docteur Bouaanane Sabah, spécialiste dans les maladies hydriques, a mis en exergue le « rôle essentiel » des Bureaux d’hygiène communaux (BHC).
Ainsi et selon cette spécialiste, les bureaux communaux d’hygiène, ont pour mission de détecter, analyser et alerter sur d’éventuelles zones d’infections. « Les BCH sont à l’avant-garde. Ils sont comme des sentinelles à l’affut de la moindre anomalie pour la signaler aux autorités concernées », notera le Dr Bouaanane.
Les participants à cette journée d’étude, ont en outre appelé les responsables des bureaux communaux d’hygiène à redoubler les actions de contrôle, de suivi et de prévention pour être au diapason des efforts déployés par l’Etat pour assurer un cadre de vie sain à la population.
En outre, ils ont souligné le rôle des EPIC (Etablissement public à caractère industriel et commercial) dans l’hygiène du milieu, d’espaces verts et la réalisation d’opérations de curage des oueds et d’assainissement des différents types de réseaux.
Les caves inondées, les déversements d´égouts à ciel ouvert… sont autant de dangers qui mettent quotidiennement en péril la vie des citoyens.
La prolifération des maladies à transmission hydrique est une réalité.
Que ce soit à Bouira, à Sour El Ghozlane, à Lakhdaria, pour ne citer que ces grandes agglomérations, les eaux usées, les odeurs nauséabondes, les moustiques guettent les habitants en cette période des grandes chaleurs.
R.B
