Le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi a validé, jeudi à Alger, la mise en œuvre du premier plan national stratégique d’élimination des hépatites 2023-2026 selon les recommandations de l’OMS, ayant pour objectif de réduire de 90% les nouvelles infections et de 65% la mortalité liées aux hépatites qui demeurent un problème de santé publique de première importance en Algérie.
A l’occasion de la journée mondiale contre l’hépatite, célébrée le 28 juillet sous le thème « Ensemble contre les hépatites », Mme Samia Hammadi directrice de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la santé, a prononcé un discours au nom du ministre indiquant que l’Algérie « réussira à éliminer cette maladie, en éliminant en premier lieu sa transmission de la mère à l’enfant, cela nécessitera une plus grande mobilisation en vue d’intensifier les efforts pour atteindre les objectifs assignés ».
M. Saihi a également mis l’accent sur l’importance de la recherche scientifique pour la prise en charge de cette maladie, ajoutant que la célébration de cette journée « permet de réaffirmer la volonté de l’Algérie de s’atteler davantage à réunir tous les moyens possibles pour atteindre les ODD et mettre fin au sida, aux hépatites virales, ainsi qu’à la tuberculose en tant que problème de santé publique d’ici à 2030 ».
Dans ce contexte, Mme Hammadi a exposé les grandes lignes de ce plan national qui est basé essentiellement sur « la prévention et la sensibilisation du grand publique qui constituent les principaux axes de la lutte contre cette maladie, ainsi que la création de centres de dépistage au niveau des différentes wilayas ».
En outre, il est également mis en évidence la prise en charge des malades, conformément aux textes de loi, outre la mise en place d’une stratégie de dépistage ciblant les catégories à risque avec le renforcement de l’accès aux soins et à la sécurité sociale.
L’intervenante a également insisté sur l’élargissement de la couverture vaccinale contre l’hépatite (B) chez les nouveau-nés, et son intensification chez les catégories à risque.
Pour sa part, M. Abdelhamid Bouallag, président de l’association « SOS hépatites », a appelé au renforcement de la prévention contre cette maladie pour éviter d’éventuelles complications au malade, tandis que Mme Zahia Bekka, présidente de l’Association nationale d’aide aux malades transplantés hépatiques (Anath) a insisté sur l’importance de tracer un plan national de transplantation hépatique pour une meilleure prise en charge des malades.
C.K