Le taux de remplissage des barrages en Algérie est en « dessous de la moyenne » en cette fin d’années 2025, par rapport aux années précédentes.
Ainsi et selon M. Abdelatif Azira, Directeur général de l’Agence nationale des barrages et transfert (ANBT), qui s’exprimait sur le plateau d’une chaîne de télévision privée, l’heure n’est pas à l’alarmisme, mais plutôt à l’espoir, car l’hiver est encore à ses débuts.
Disparité entre les régions du pays
En effet et d’après l’intervenant, les différents barrages du pays, sont remplis en moyenne à hauteur de 33%. « Le taux de remplissage des 81 barrages pour cette mi-décembre de 33 %, soit 2.6 milliards de mètres cube d’eau », a-t-il indiqué.
Dans le détail, ce responsable a fait savoir que les barrages situés à l’Est et centre du pays, contiennent une réserve relativement « confortable » d’eau, puisque ceux de l’Est du pays, sont pleins à hauteur de 60%, dont huit connaissent un taux de remplissage de 70%, notamment les barrages de Ben Haroun et Tablout, respectivement à Mila et Jijel.
En revanche, les régions Center et Ouest du pays, risquent de souffrir quelque peu du stress hydrique, car actuellement et selon la même source, leur taux de remplissage est de l’ordre oscille entre les 19 et 27%.
Par ailleurs, M.Azira, souligne que l’Algérie poursuit également ses efforts d’expansion des infrastructures hydriques avec 34 nouveaux sites identifiés pour la construction de barrages supplémentaires représentant un milliard de mètres cubes de capacité de stockage ainsi que plus de 600 retenues collinaires et petits barrages déjà existants offrant une capacité de 261 millions de mètres cubes principalement destinée à l’agriculture.

