Le nouveau ministre des Travaux Publics et des Infrastructures, M. Abdelkader Djellaoui, s’est penché ce mercredi 24 septembre 2025 sur les projets routiers en Algérie.
Ainsi, le nouveau ministre des Travaux publics, après avoir passé en revue les projets des chemins de fer stratégiques et le port phosphatier d’Annaba, s’est attelé à diagnostiquer les multiples carences dont souffre les projets routiers et structurants à travers le pays.
Entre diagnostique et action
En effet et selon le communiqué du ministère des Travaux publics, M. Djellaoui a examiné l’état d’avancement du programme sectoriel de développement du réseau routier a été examiné, notamment les projets de dédoublement, d’entretien, de modernisation et de rénovation des projets routiers en cours de réalisation.
En outre, Abdelkader Djellaoui, abordera l’état d’avancement des programmes complémentaires approuvés par le Président de la République pour les wilayas de Tissemsilt et de Djelfa, ainsi que le suivi des grands projets en cours de réalisation sur l’ensemble du territoire national.
Selon la même source, le ministre a donné des directives visant à accélérer l’achèvement des projets en cours et à élaborer un programme de travail immédiat, fondé sur un suivi régulier et rigoureux des projets structurants par les autorités centrales compétentes, ainsi que sur des visites de terrain périodiques visant à identifier les obstacles et à proposer des solutions concrètes pour garantir le respect des délais de mise en œuvre.
Pénétrantes de Tizi-Ouzou et Béjaïa : À quand la livraison ?
Parmi les projets routiers qui s’éternisent, voire qui piétinent, on peut citer les fameuses pénétrantes autoroutières de Tizi-Ouzou et Béjaïa.
Ainsi, les travaux de la pénétrante autoroutière Bouira-Tizi-Ouzou, dont la portion prioritaire de 19 kilomètres peine toujours à être livrée. Ce tronçon de 19 kilomètres, sur un total de 48 km, affiche un taux d’avancement de 88 %, selon les constats effectués lors d’une inspection menée le 24 juin dernier par le wali de Tizi-Ouzou, Sadek Boucetta, en présence de responsables de l’Agence des Autoroutes (ADA). Les autorités locales espèrent pouvoir mettre en service cette portion dès la rentrée prochaine, ou au plus tard d’ici la fin de l’année. Néanmoins et selon le P/APW de Tizi Ouzou, M. Sid Ali Youcef, avait évoqué une rallonge financière « indispensable » de 34 milliards de dinars pour la réception totale du projet.
Quant à la pénétrante de Béjaïa, et plus précisément sur le tronçon de cinq kilomètres reliant Tala Hamza à Oued Ghir, les travaux se poursuivent, bien que le chantier avance à un rythme plus lent que prévu. Initialement annoncée pour décembre 2024 par l’ex- ministre des Travaux publics, Lakhdar Rakhroukh, la livraison de cette portion avait été reprogrammée par les autorités locales au mois d’avril de l’année en cours. Cependant, des contraintes techniques et des aléas liés à la complexité de l’échangeur d’Oued Ghir ont ralenti l’avancement des travaux.

