Par OUALI.E
La République Centrafricaine secouée depuis plus d’une dizaine d’année par un interminable conflit armé. Les répercussions des violences sur les populations civiles se sont accentuées au fil des années.
En effet et selon les agences de l’organisation des nations unies, « 50% de la population ne de ce pays de l’Afrique centrale ne mange pas à sa faim, comptant ainsi l’une des plus grandes proportions de personnes en situation d’insécurité alimentaire critique dans le monde ». L’année 2024 s’annonce déjà cruciale pour 2,8 millions de personnes dépendant exclusivement des aides humanitaires.
2,5 millions de personnes en péril
Ainsi, l’étude menée par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), sur les besoins des populations de la RCA en 2024, a conclu que les secteurs avec le plus grand nombre de personnes dans le besoin seront l’eau, hygiène et assainissement, la sécurité alimentaire, la santé et la protection, totalisant entre 1,9 million et 2,5 millions de personnes. La hausse de la demande d’aides humanitaire est concentrée dans les régions frontalières où la situation sécuritaire s’est détériorée, notamment à Vakaga, le Haut-Mbomou, Lobaye et Mbomou.
Un 1/5 de la population déplacé
En outre, les cinq préfectures ayant enregistré le plus grand nombre de personnes dans le besoin sont respectivement Ouaka (348.000), Ouham (229.000), mais aussi la capitale centrafricaine, Bangui (120.000).
Il y a lieu de noter qu’un Centrafricain sur cinq, demeure déplacé soit à l’intérieur du pays soit à l’étranger et principalement dans les pays voisins à cause de l’insécurité engendré par les conflits.
Par ailleurs, les observateurs onusiens ont rapporté que les affrontements entre les différentes parties au conflit et les attaques contre les civils restent récurrents et des nouveaux déplacements ont été enregistrés. Les violations des droits humains et du droit international humanitaire par des hommes armés, obligent des populations entières à chercher refuge ailleurs.
O.E