Par R.B
Le secteur de l’agriculture en Algérie, connaît une dynamique certaine, puisqu’il a pu se hisser comme un «pilier» incontournable de l’économie du pays.
Ainsi à en croire le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, l’agriculture algérienne représente 18% du Produit intérieur brut (PIB) du pays, à savoir plus de 4747 milliards DA (35 milliards USD).
La mobilisation a payé
En effet, le ministre a affirmé, ce dimanche 3 novembre 2024, lors de la cérémonie d’installation d’une soixantaine de cadres au niveau de l’administration centrale et au niveau local, dans le cadre d’un large mouvement aux postes administratifs du secteur, à Alger, que la dynamique que connaît ce secteur stratégique, est imputable à la «mobilisation générale» de tous les acteurs du secteur.
En outre et lors de la même rencontre, Youcef Cherfa, a appelé les directeurs des services agricoles à des différentes wilayas à la numérisation dans la collecte des données relatives aux terres cultivées et aux besoins en semences.«Les objectifs de chaque wilaya pour la campagne labours-semailles 2024-2025 ont fixés, assurant que les semences et les engrais seront mis à la disposition des producteurs », a-t-il indiqué.
Concernant le rendement dans les wilayas du sud, le ministre a rappelé qu’il était de « 47-51 quintaux/hectare la saison précédente, estimant qu’ »il ne devrait pas être inférieurs à 55 quintaux/hectare en 2024-2025 avec la décision du président de la République de porter à 500.000 hectares les superficies cultivées en céréales dans le sud », a-t-il fait savoir.
Vaste mouvement dans le secteur
Par ailleurs, le communiqué du ministère précise que ce mouvement concerne 11 cadres au niveau de l’administration centrale, à savoir des directeurs, des inspecteurs et sous-directeurs, ainsi que 51 cadres locaux dont 30 directeurs des services agricoles dans les wilayas et 21 conservateurs des forêts.
Youcef Cherfa, a souligné que ce mouvement vise à faire progresser le secteur de l’agriculture et du développement rural et d’atteindre les objectifs fixés par les pouvoirs publics, notamment en matière de développement d’une agriculture stratégique.