Le groupe Sonelgaz, est ces dernières années en pleine mutation. Sous la direction de son Président directeur général (PDG), M. Mourad Adjal, cette entreprise publique, a pris une dimension régionale, voire internationale.
Ainsi, qui dit politique d’expansion, dit forcément un accroissement des investissements, et ce, dans le but de grappiller des parts de marché, notamment en Tunisie, Irak, Égypte et dans les pays de l’Afrique de l’Ouest.
Une hausse de 25% décidée
En effet et lors d’une rencontre des cadres du groupe Sonelgaz, organisée ce lundi 19 mai 2025 au niveau de la direction générale du groupe, son PDG, a révélé que Sonelgaz compte augmenter ses investissements à hauteur de 25% durant l’année en cours, passant de 420 milliards de dinars en 2024, à 656 milliards de dinars pour l’exercice en cours. « Ces investissements, sont essentiellement destinés vers le renforcement de notre capacité de production et l’amélioration de la qualité de service », indiquera M. Mourad Adjal.
Ce dernier, ajoutera que cette hausse des investissements, a pour objectif d’accroître la productivité du groupe et poursuivre le raccordement des investissements agricoles, des zones industrielles, des zones isolées et des usines de dessalement à l’électricité.
Exportations : Sonelgaz affiche ses ambitions
Par ailleurs, le PDG du groupe Sonelgaz, a annoncé que les exportations de Sonelgaz, ont atteint des niveaux records de 268 millions d’euros en 2024, soit une augmentation de 22% par rapport à 2023.
Ces exportations, a-t-il précisé, comprennent l’énergie électrique destinée à la Tunisie, en plus des équipements électriques produits localement et destinés à plusieurs pays, ainsi que des exportations de services.
À ce propos, Sonelgaz ambitionne d’accroitre la valeur de ses exportations et développer sa présence sur les marchés internationaux à travers le renforcement de ses capacités productives. Cette démarche intervient « conformément aux instructions des pouvoirs publics visant une sortie progressive de la dépendance aux hydrocarbures à travers la diversification des activités économiques et commerciales, ainsi que la valorisation du produit national fabriqué localement, et ce pour intégrer un modèle économique nouveau qui repose sur la création d’une plus-value », a-t-il en outre affirmé.