Au moment où l’Algérie étudie sérieusement le dossier du lancement de téléphonie mobile de cinquième génération (5G), les trois opérateurs mobiles activant sur le marché algérien, continuent d’offrir à leurs clients des prestations en deçà des standards internationaux.
Cet état de fait, a été dénoncé par les associations de protection des consommateurs et le «gendarme» des télécommunications en Algérie, à savoir l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques(ARPCE), a récemment «épinglé» les trois opérateurs mobiles pour leur piètre qualité de service.
L’ultimatum de Zerrouki
Ce jeudi 20 mars 2025, le ministre des Postes et des Télécommunications, M.Sidi Ali Zerrouki, en a «rajouté une couche», en sommant aussi bien Mobilis, Djezzy et Ooredoo à « se ressaisir» et se conformer au cahier des charges qui leur est imposé par l’État.
En effet, le premier responsable du secteur des télécommunications en Algérie, qui s’exprimait devant les députés de la République, a indiqué avoir insisté auprès des trois opérateurs de téléphonie mobile sur la nécessité de remédier aux déficiences constatées en matière de couverture, compte tenu des obligations contenues dans le cahier des charges, et ce, dans un délai de deux mois, sous peine de prendre toutes les mesures nécessaires prévues par la loi, en coordination avec l’ARPCE. Cette mise en garde, n’est pas la première du genre, puisque son prédécesseur, M.Karim Bibi Triki, avait également sommé les trois opérateurs à plus de «rigueur» dans le respect des standards de qualité de services proposée aux abonnés.
Fibre optique et Service universel: Le satisfecit du ministre
Par ailleurs et au sujet de l’amélioration de la connectivité du réseau de fibre optique, M. Zerrouki a indiqué que son déploiement se déroule à «un rythme très rapide», tant pour les nouveaux abonnements que pour la conversion de l’ancien réseau cuivre à la fibre optique.
Concernant la couverture du réseau de téléphonie mobile dans les zones isolées, le ministre a expliqué qu’il est couvert par les réseaux de téléphonie mobile à travers un mécanisme établi par l’État, qui est le service universel de communications électroniques, et ce, pour permettre aux zones de moins de (2000) habitants de bénéficier des services de communication.
À ce propos, il évoquera le nouveau programme de service universel pour couvrir (1400) zones avec des réseaux de téléphonie mobile, ce qui a permis de couvrir environ 400 zones jusqu’à présent, et des travaux sont en cours pour terminer le projet avant les délai