C’est une nouvelle page de l’industrie mécanique algérienne qui s’écrit. Le groupe TIRSAM, figure montante de la mécanique nationale, a lancé les inscriptions pour l’acquisition de ses camions « made in Algeria ». Un coup d’envoi très attendu, mais pas sans accroc.
Des « couacs » enregistrés
Ainsi, le processus, censé être fluide et entièrement digital, a vite montré ses limites. Dès les premières heures, la plateforme en ligne de l’entreprise a été prise d’assaut par des milliers d’internautes. Résultat : saturation, bugs et maintenance forcée. Le site, à bout de souffle, s’est temporairement mis en pause.
Cette affluence inattendue témoigne cependant d’un engouement réel pour les camions TIRSAM, fruits de l’ingénierie locale. Mais dans un paradoxe bien algérien, alors que l’entreprise insiste sur une procédure 100 % en ligne, des files d’attente se sont formées devant le siège de TIRSAM. Commerçants, artisans, agriculteurs – tous ont afflué, espérant contourner le digital par le bon vieux face-à-face.
Camions TIRSAM : Prix et documents requis
Le catalogue de TIRSAM se veut sobre mais solide : deux modèles, deux poids lourds pour l’économie nationale.
- Camion léger (3,5 tonnes) : 390 millions de centimes
- Camion lourd (6 tonnes) : 460 millions de centimes
Pour les intéressés, l’administratif reste la clé. Et là, pas de place pour l’improvisation :
Commerçants
- Registre de commerce
- NIF, NIS, numéro d’imposition
- Bon de commande
- Chèque bancaire ou postal
Artisans
- Carte d’artisan
- NIF, numéro d’imposition
- Chèque bancaire ou postal
Agriculteurs
- Carte Fellah
- Numéro d’imposition
- Chèque bancaire ou postal
Un acteur qui monte en puissance
Fondé en 2008, TIRSAM n’est plus un nouveau venu. Connu pour ses tracteurs et équipements agricoles, le groupe s’est taillé une place dans le paysage industriel national. Il est aussi l’agent exclusif de la marque sud-coréenne DEVELON, une référence mondiale dans le domaine des engins de chantier.
Avec ce lancement de camions nationaux, TIRSAM passe à la vitesse supérieure et montre que l’industrie algérienne ne compte plus rester dans le rétroviseur. Il faudra, certes, régler les couacs techniques et fluidifier la procédure. Mais une chose est sûre : la route est tracée, et le moteur tourne déjà.


4 commentaires
Très bien
شاحنة 6 طن
13 ton camion
Camion 13 ton