Le réseau routier de la wilaya de Tizi-Ouzou subit de grandes dégradations à cause notamment du manque d’entretien permanent, de fossés bétonnés et ouvrages d’art. Les fortes pluies ont montré ces lacunes.
Ainsi, de nombreuses routes sont parfois impraticables à cause de la dégradation de la chaussée et les nids de poule. Dernièrement, suite aux fortes pluies, le chemin dit CW128 reliant Boghni et les communes avoisinantes au «pont noir» pour rallier le chef-lieu de wilaya a été entièrement envahi de boue à cause des travaux engagés en amont pour réaliser la déviation du barrage de Souk N’Tletta.
1.1 milliard de dinars alloué
Finalement, les travaux de réfection des portions dégradées ont commencé en ce début de semaine au grand bonheur des automobilistes. Et c’est ainsi qu’une enveloppe de 1 100 millions de dinars ont été dégagés pour cette opération. Par ailleurs, il est à signaler que des murs de confortement en vue d’éviter des glissements de terrain sur cet axe routier( déviation) ont été décidés dernièrement lors de la sortie d’une commission de l’APW et de la Direction des travaux publics. Il faut rappeler que M. Brahim Merad, ministre de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire a été interpellé par le député M. Brahim Affetouche au sujet de la mise à niveau du réseau routier dans cette wilaya. Le représentant du gouvernement avait annoncé qu’un programme complémentaire allait être alloué à ce secteur comme le souhaite le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour assurer un service public satisfaisant au citoyen bien que cette wilaya ait déjà bénéficié d’enveloppes financières colossales pour l’entretien des routes.
154 kms à réhabiliter à travers la wilaya
Selon les chiffres communiqués par la Direction des travaux publics de la wilaya, la wilaya dispose de 4809 kilomètres de routes dont 621 kilomètres de routes nationales, 640 kilomètres de chemins de wilaya et de 3548 kilomètres de chemins communaux. Plusieurs opérations de réhabilitation sont en cours d’où 154 kilomètres de routes sur 60 communes. Cela étant, la préservation du réseau routier souvent ouvert en haute montagne exige un entretien permanent notamment les chemins communaux quand on sait que les municipalités n’ont pas assez de personnels pour assurer cette mission sans oublier que les cantonniers de la DTP ne peuvent pas aussi nettoyer plus de 1200 kilomètres de routes ( chemins de wilaya et communaux) car ils souffrent d’effectifs et ce quelque soit l’argent versé dans ce secteur.
