C’est une nuit d’honneur que viennent de (re)vivre les populations de Ghaza, après deux mois d’une relative trêve, décrétée le 19 janvier dernier.
Ainsi, l’entité sioniste a définitivement rompu cette trêve fragile dans la nuit du 17 au 18 mars 2025, en opérant des bombardements massifs sur les territoires occupés.
220 martyrs en une nuit!
En effet et selon l’agence palestinienne Wafa, laquelle cite la défense civile de la bande de Ghaza, au moins 220 martyrs sont à déplorer dans les frappes israéliennes de la nuit, d’une ampleur sans précédent depuis le début de la trêve le 19 janvier. On dénombre « au moins 220 morts (…) pour la plupart des enfants, des femmes et des personnes âgées », a déclaré à la même source, Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours, selon qui 103 martyrs ont été recensés dans les morgues d’hôpitaux à Khan Younès, dans le sud de la bande de Ghaza et 70 dans la ville de Gaza, les 47 autres se répartissant en divers endroits du territoire.
Le Hamas dénonce et menace!
Dans une première réaction à cet énième massacre dans la bande de Ghaza, le mouvement de la résistance Palestinienne, Hamas, a dénoncé une «rupture unilatérale» de la trêve par les forces d’occupation sionistes. « La décision de Nétanyahou de reprendre la guerre est une décision de sacrifier les prisonniers et une condamnation à mort à leur encontre », déclare un communiqué du Hamas citant Izzat al-Rishq, membre du bureau politique, après les bombardements aériens menés par Israël sur la bande de Ghaza.
Ces frappes décidées par Netanyahou et son ministre de la Défense Israël Katz font « suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain Steve Witkoff et des médiateurs », indique un communiqué de l’entité israélienne.