La relance de l’industrie minière, a été l’un des axes majeurs du discours du président Abdelmadjid Tebboune devant les députés et sénateurs, hier, lors de son discours prononcé sur l’état de la Nation.
En effet, le chef de l’Etat a exposé clairement les ambitions de l’Algérie dans ses projets miniers. « Nous avons œuvré au lancement d’un certain nombre de projets structurants, notamment dans le secteur minier, redynamiser la roue du développement », a fait rappeler le président.
À ce titre, le chef de l’Etat n’a pas caché les ambitions de l’Algérie en termes d’exportations. « Nous aspirons actuellement à exporter 5 millions de tonnes de fer », a-t-il souligné lors de son discours face aux deux chambres.
Dans ce cadre, le premier magistrat du pays a rappelé les instructions données sur ce volet.
« J’ai donné des instructions à tous les responsables du secteur minier pour éviter d’exporter les matériaux dans leur état d’origine et de les exporter après conversion », a-t-il martelé.
Ainsi, le chef de l’Etat croit dur comme fer aux potentialités de ce secteur et ne se gêne nullement pour afficher les ambitions du pays dans ce segment. « Lorsque la mine de Gara Djebilet fonctionnera à pleine capacité, nous serons le premier pays à exporter du phosphate. »
Il est évidant que l’avenir minier de l’Algérie s’appuie sur le grand gisement de Gara Djebilet, l’une des plus grandes mines au monde en termes de réserves, estimées à près de 3,5 milliards de tonnes de minerai de fer, mais aussi de capacités de production, qui devraient atteindre progressivement 50 millions de tonnes/an d’ici 2040.
R.B
