La France, à travers son ministre( démissionnaire) des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, vient de réagir à la convocation de l’ambassadeur de France à Alger, par la diplomatie algérienne.
Ainsi, invité à par la radio publique française, France Inter, Barrot a tout d’abord confirmé à demi-mot la convocation de l’ambassadeur de France à Alger, M.Romatet, en indiquant qu’il «l’a eu au téléphone à ce sujet ( convocation, NDLR)», sans toutefois énoncer le terme. Se montrant évasif sur la question, Barrot a évidemment nié en bloc les faits qui sont reprochées à la France et ses services secrets.
Réponses évasives
En effet, le chef de la diplomatie française, a réfuté les faits, indiquant qu’il s’agit d’accusations «infondées» et «fantaisistes». Néanmoins, Jean-Noël Barrot, s’est montré évasif, voire fuyant, à propos des activités de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française(espionnage) en Algérie. Ainsi, à la question de la journaliste au sujet de la «véracité» des faits que reproche l’Algérie à la France, le ministre des Affaires étrangères, répondra de manière expéditive. «Je vous relate ce que nous reproche l’Algérie», a-t-il lâché.
S’exprimant sur les relations extrêmement tendues entre Alger et Paris depuis quelques mois déjà, Jean-Noël Barrot, a tenu un langage extrêmement diplomatique, à la limite de la langue de bois, en déclarant « Au sujet de notre relation avec l’Algérie, les présidents (Emmanuel) Macron et (Abdelmadjid) Tebboune ont dit et écrit en 2002, une feuille de route qui la projette sur l’avenir. Nous souhaitons que cette relation, dans l’intérêt de la France et de l’Algérie, se poursuive », a-t-il soutenu. Toutefois, cette «feuille de rout» est compromise à plus d’un titre, à cause des velléités de la France officielle, en soutenant de manière grossière et éhontée, le plan expansionniste du Makhzen marocain.
