La toile s’enflamme ! La raison ? La célèbre maison de couture Chanel est accusée de s’être inspirée du patrimoine algérien pour sa dernière collection printemps-été 2025.
Ainsi, des internautes, notamment algériens, ont rapidement établi des comparaisons troublantes entre certaines pièces de la collection et des tenues traditionnelles algériennes.
Parmi les modèles incriminés, plusieurs robes qui rappellent étrangement le Naïli, un costume traditionnel de la région des Ouled Naïl, dans les hauts plateaux algériens. Les similitudes sont frappantes : manches amples, plis sous la ceinture, et même la « mahzama« , une ceinture typique de cette région
.
Quand l’inspiration « frise » le plagiat
Mais ce n’est pas tout. Chanel est également accusée d’avoir attribué le Karakou, un autre costume traditionnel algérien, au Maroc. Une erreur qui a mis le feu aux poudres et poussé de nombreux internautes à lancer des hashtags tels que #Le_naïli_est_algérien et #Non_au_vol-_du_patrimoine_algérien
Face à la levée de boucliers, Chanel a été contrainte de désactiver les commentaires sur ses réseaux sociaux. Les Algériens, exprimant leur colère en plusieurs langues, ont exigé que la marque respecte les traditions culturelles et reconnaisse l’origine des vêtements qui ont inspiré ses créations. Pour eux, il s’agit d’un « vol flagrant », une pratique dont une autre nation voisine, s’était déjà rendue coupable par le passé.
Si l’accusation de plagiat venait à être confirmé, ce ne serait pas la première fois qu’une marque de luxe est accusée de s’inspirer, parfois de manière un peu trop directe, de costumes traditionnels algériens.
La question reste en suspens : Chanel a-t-elle franchi la ligne entre l’inspiration et l’appropriation ? Les Algériens, eux, attendent des réponses et une reconnaissance de leur riche patrimoine culturel.
