La relance du marché national des véhicules, sucite évidemment l’intérêt des banques. Ces dernières, ont été également au mieux sollicitées, voire carrément exhortées par les pouvoirs publics de s’impliquer davantage en lançant des crédits dédiés à l’acquisition de véhicules.
Ainsi, la banque El Baraka et la Banque nationale d’Algérie ( BNA), viennent de lancer leurs premières formules contractuelles, visant à promouvoir l’achat de véhicules neufs en contractant un crédit auprès de leur organisme.
En effet, pour la banque El Barka, a indiqué par le biais d’un communiqué publié le mardi 12 décembre, la reprise « imminente » du crédit automobile, sous l’appellation « islamique », c’est-à-dire dénué de tout taux d’intérêt, lequel pourrait s’assimiler à de l’usure, et ce, suite à la signature d’une convention de partenariat avec Fiat El-Djazaïr.
Ce mercredi 13 décembre, c’était le tour de la BNA d’annoncer la mise en place d’un crédit à la vocation similaire, à la différence qu’il est valable pour l’ensemble des concessionnaires agréés.
En effet, Mme Amina Athmania, responsable du département de la finance islamique auprès de la banque nationale d’Algérie, citée par l’agence officielle, a fait savoir que » l’ancienne condition exigeant la domiciliation du salaire pour dérocher un crédit, a été retirée du dossier, qui facilitera les démarches aux citoyens désirant acquérir un véhicule avec un crédit bancaire islamique ».
La même source, soulignera également que la banque qu’elle représente, financera l’acquisition de véhicules auprès de l’ensemble des concessionnaires activant en Algérie.
R.B
