La relance économique engagée par l’Algérie ne cesse de se confirmer. L’ensemble des indices macro-économique sont au vert et les institutions financières internationales, à l’instar du Fonds monétaire international(FMI) et la Banque mondiale(BM), louent à chaque rapport, la «résilience» de l’économie nationale.
Ainsi, le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA),M. Ousmane Dione, qui était l’hôte de la radio nationale, ce samedi 7 septembre 2024, a encore une fois confirmé cette «bonne santé» de l’économie algérienne.
Une «reprise vigoureuse»
En effet, pour l’invité de la Radio Chaine 3, l’économie nationale, est en «constante progression» depuis ces quatre dernières années. «Il faut quand même reconnaitre que depuis 2021, l’économie algérienne a enregistré une reprise vigoureuse », a-t-il affirmé.
Pour appuyer ses dires, l’intervenant citera le dernier rapport de l’organisme qu’il représente, lequel table sur une croissance de 3,9% en 2024 de l’économie algérienne, et 3.0 en 2025.«L’Algérie est en train de progresser de façon tout à fait positive …il faudra la féliciter pour ces progrès et l’inciter à continuer à aller de l’avant », a-t-il soutenu. Et d’ajouter : «Cette croissance, est soutenue par l’exportation des hydrocarbures, mais aussi, l’effort constaté en termes de diversification, avec des recettes hors hydrocarbures», expliquera M.Dione.
Ce dernier, a également «suggéré» aux responsables du secteur économique à renforcer les échanges économiques et technologiques avec leurs voisins africains, afin de devenir un «vecteur de progrès» économique et d’attraction d’investissements pour le continent.
Inflation: L’Algérie relativement épargnée
Par ailleurs et pour ce dernier, l’Algérie a su «amortir» l’envolée des prix sur les marchés internationaux et «contenir» son impact sur le marché national, faisant remarquer que «les prix sur le marché algérien sont beaucoup plus abordables comparés aux prix mondiaux».
L’intervenant, a également mis en relief les efforts de l’État, afin de préserver le pouvoir d’achat à travers une «politique sociale active, une stratégie qu’il qualifie d’«importante et unique dans le contexte mondial actuel ». «Les différentes interventions de l’Etat destinées à soutenir et à préserver le pouvoir d’achat des Algériens, ont porté leurs fruits», s’est-il félicité. Enfin, l’hote de la rédaction de la Chaine 3, a plaidé pour un «meilleur marketing» international pour faire connaître les progrès réalisés par l’Algérie, citant en exemple les réalisations du pays en matière de dessalement d’eau de mer, encore méconnues.